mercredi 28 mars 2012

MON AMI WONG

Mon ami Wong est un filou. Mon ami Wong est commerçant, ce qui n'est pas extraordinaire chez le chinetoque. Ils ont le commerce dans la peau ces petits salopiauds, et bien sûr, l'arnaque toute prête... Mon ami Wong brade les fins de série ( ou les produits périmés ) à moitié prix, mais oublie de rayer  le code-barre initial. Du coup ton huile d'olive qui date de Mathusalem, qui sent le rance comme une idée lepèniste, tu te l'offres au tarif normal... Satanés niaquiais, non contents de nous abreuver leurs joyeusetés pékinoises, de casser la gueule aux tibétains et d'envoyer le Daili Lama aux fleurs viennent voler le pauvre retraité nécessiteux.
Lequel, aussi fourbe que le descendant du Grand Timonier, a flairé l'enfile et tournant trois fois dans ses Nike ( fabrication chinoise bien entendu..)  et sept fois sa menteuse dans son clapet ( Ceci n'a rien à voir... ) décide d'aller faire bouffer le plancher à l'Asiate, de lui retourner sa boutique et accessoirement de faire cracher la différence de tarif à l'amateur de Kung Fu. Je sais, le Kung Fu, c'est pas chinois, mais tu ferais quoi à ma place vieille rascasse...
Mon ami Wong est poli. Il s'incline douloureusement, les mains en prière, maudissant tous les dragons de la Grande Muraille et, plus foireux qu'un pet de laitier, accuse la petite nouvelle qui a oublié de rayer les fameux codes... Le chinois est tricheur. Pris la main dans la sac ( de riz ), le voilà qui devient menteur... Sale engeance qui nous polllue la planète, nous envahit tranquillement à grands coups de marchés, de bidouilles qui remplissent nos caddies jadis républicains et vident nos larfeuilles qui baillent comme des huîtres bretonnes, étonnées d'être élevées désormais par un ostréiculteur quatari... François, au secours... Bref, ces bridés font main basse sur tout ce qui s'achète et qui se vend, et trouvent encore le moyen de trafiquer les étiquettes... Les enfants de la mondialisation ne seraient plus ceux de Confucius ? Même les youpins pourtant spécialistes de l'embrouille, se bouffent les tresses devant tant d'imposture... Les grands maîtres de l'esbroufe et du baratin divin ( Parole de Moïse : Je te jure qu'elle va s'ouvrir cette foutue mer ! Sur la tête de mon pauvre Père ! ), les voilà dépassés, battus sur le fil, dépouillés de leurs horipeaux, la kippa de traviole, retournés comme une PME par l'Urssaf, ils ne savent plus où donner de  la calotte... Si tu rajoutes les arabes casseurs de voitures et de tours, amateurs de bombinettes, un peu voleurs aussi... Les blacks vendeurs de gris-gris et de crack, les esquimaux bouffeurs de phoques, les cathos amateurs de vierge et de miracles, les mormons amateurs de rien, les yogis cloutés, les bouddhistes oranges, les témoins de rien qui te filent l'apocalypse en suppositoire, le dimanche quand tu sors de la douche, plus toutes les sectes qui te font caca sur la tête, te voilà avec une sacrée ménagerie... Et je te parles même pas de Mélanchon à la Bastille, de Sarkovil qui par en vrille, d'Hollande et de ses pastilles, de Carlanouille qui fait la fille, ces argousins-là c'est du pipi de chat... De la roupille de Sansonnet, a côté des hordes qui déferlent sur notre beau pays... Pas étonnant que le Bon Dieu se saoule la gueule derrière son guichet...
Bon, je vois vos nez qui s'allongent devant une telle diatribe. Le vieux machin aurait-il tourné pisse-vinaigre, décervelé sous la casquette ? Il a les rouflaquettes qui se défrisent le malheureux, les boyaux de la tête qui partent en sucette l'horrible... 
Mais non... Rassurez-vous... N'intentez pas de procès en diffam contre ma pomme... Me foutez pas sur écoute et ne surveillez pas mes arrières... Vous savez bien bande de vauriens, encore une fois, c'est pour rire... Et même si ça ne fait marrer que moi, c'est déjà ça dans cette confiture amère...
Je vous explique : La petite nana s'est seulement trompé et bizarrement, j'ai regardé ma note. D'habitude, je balance tout à la poubelle comme une bimbo de TF 1... J'ai bien vu qu'elle avait confondu vendredi avec samedi... Elle a rengainé son flingue, m'a remboursé, s'est excusé, et moi bon enfant ( de salaud ),  comme c'est pas mon style de faire chier le garagiste, j'ai remballé ma monnaie et ma bouteille d'huile... Pas besoin d'en faire tout un plat... J'avais envie en rentrant au bunker de me taper une petite lampée de rigolade... Je me fous pas mal de tous les bipèdes de la planète. Qu'ils carambouillent l'environnement, ou volent leur prochain, c'est du pur jus d'homme. Et qu'importe la couleur ou le pays, rappelez-vous... On chient tous du même côté... On va pas changer la tronche à Toto...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...