mercredi 23 mai 2012

RETROUVAILLES

Je ne vais pas vous raconter des menteries plus longtemps. Vous faire prendre des soucoupes pour des lessiveuses, vous emberlificoter dans des histoires de baignoires verticales qui servent à prendre des bains debout, des racontars de lingères au lavoir... Surtout que je viens de piquer une citation de Monsieur Capote à propos du livre de Monsieur Kerouac ( En ce moment en tête de vos gondoles ) " Sur la Route ". "It's not writing, it's typing" (Ce n'est pas écrire, c'est taper à la machine.) Manque pas " De Sang Froid" le Truman... Je ne me souviens plus de ce bouquin. Ni de Neal Cassady, ni de la "Beat Génération". Aujourd'hui, je suis trop vieux, recherchant uniquement les albums de Sylvain et Sylvette pour calmer mes velléités de scribouilleur en quête d'inaccessible étoile... Mais avouez, ça sent la volée de bois vert, le p'tit dèj chez Tiffany une pareille critique...
Inutile donc de vous leurrer plus longtemps. Vous êtres trop finauds pour croire un instant que j'allais obtempérer au SOS du bidasse en folie... Vous le savez, je ne quitte ma grotte que pour des choses vraiment urgentes... Une panne de carburant ou une dent de sagesse en folie sont les seuls impératifs qui poussent ma couenne hors du gourbi. Alors, l'Autre Monde... Peut-être l'envie de revoir les gambettes de la Grande Blonde allongée sur le sofa au fonds de la cour aurait suffit à entreprendre une expédition... Mais le jeu en valait-il la chandelle ? Le biscuit la charlotte ? Je n'allais pas aller m'enfourailler avec James-Harley pour les beaux yeux d'Hortense et consorts... L'homoncule prend vite des allures de serpent à sonnette si tu le mets en rogne... Il te finit à la fourche, te passe à la moulinette de Jean-Christophe à la moindre contrariété... Alors qu'ils se débrouillent dans leur sac à malice... " Prudence et prudence" sont les deux mamelles du vieillard, faut le savoir....
Et puis, les histoires ça se termine jamais... Un battement de cil de trop et hop ! Elles reprennent de plus belle... Revoilà les jolis moineaux sous d'autres oripeaux, d'autres masques, d'autres bizarreries, prêts à reprendre la sarabande... T'es peinard dans ton hamac et ils te remettent le feu au derche..
J'ai quand même consenti pour le plaisir et pour la charcuterie Marteau à laisser traîner un bout de fil dans le labyrinthe où les joyeux compères réglaient leurs comptes... On ne sait jamais qu'Ariane vienne à passer...

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