dimanche 10 juin 2012

CHRONIQUE LE TEMPS

Corne d''Auroch ! Résumons les faits ! Je vois à vos mines chafouines, si froissées, qu'un coup de fer ne leur ferait pas de mal, déchiquetés que vous êtes avant d'avoir avalé le caoua magique ou trempé la tartine dans le bol de céréales, les étiquettes pas encore ouvertes et les petons qui renaclent parce que vous avez perdu vos pantoufles et que le carrelage c'est frisquet sous les semelles, vous bafouillez que je pourrais attendre un peu avant de vous tartiner mes racontars...
Je sais pas ce que vous avez fait la nuit dernière ( t'as intérêt à avoir un bon alibi ! ), et je m'en tamponne comme de ma première voiture à pédale, mais, comme je me suis engagé ( volontaire ) à scribouiller le matin au réveil mes petits soucis à six sous ( ah ! je m'en lasse pas ! Comme le vélo volé etc.. ) je vous raconte na ! Et puis, z'êtes pas obligés de vous farcir ma prose, on va pas vous trancher la glotte... 
Pour tout vous dire, ou ne rien vous cacher, c'est selon, je suis comme vous ce matin. Un peu chiffonné, les soucoupes chiasseuses et les guiboles flageolantes... Pas beau à voir le gredin... Mais non, j'ai pas gambillé, pokerisé et tututer toute la nuit, j'ai plus l'âge vous savez bien... Non, c'est que la Fête s'est installée au village. Juste sous mes fenêtres et les forains, c'est comme les loups-garous, ça ne sort que la nuit, ça vous vampirise ce sommeil qu'on dit réparateur.. Du coup, Morphée s'est tirée pour faire un tour de chenille et je me suis retrouvé comme un gland qui se demande bien pourquoi il est tombé de l'arbre.... L'angoisse des glands, c'est quelque chose... Bref, après une nuit de tagada, de pouet pouet et de Lady Gaga fonds la caisse, je suis pareil à vous. Une vieille croquette oubliée dans la gamelle du chat. Et dire que ça va durer encore deux semaines... 
Ce qui m'a fait plaisir, c'est que dans l'après-midi, j'ai travers la cohue, le tohu bohu, le bahut et le chahut,  pour aller acheter mon pain, mon vin, et le silence de Rocco et ses frère, c'est de voir tous ces gamins faire la queue pour avoir une place de choix sur le manège qui va les faire gerber... Comme quoi, la gaufre au choco, c'est de l'argent foutu en l'air... Par ces temps de crise... ( réac ).
Ce qui motive également cette " Chronique " et  me rassure dans mon Faure intérieur ( homme politique français 1908 1988 ) c'est que j'aurais pu l'écrire les années passées au même endroit, à la même heure avec le même talent et accessoirement le même jogging brûlé par les cendres de clop, sans avoir à bouger la moindre esgourde... 
Vous voyez mon bon François quoique vous en pensiez, le changement c'est pas pour maintenant...
Allez à la prochaine ! Et sors moi ces doigts du pot de confiote petit sacripant !

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