mardi 26 juin 2012

RAY

Tiens que je me dis sur le coup de l'angélus. A l'heure où les poulettes replient leurs plumes et les coqs rangent leur attirail satisfaits du boulot de la journée. Je m'écrirais bien une connerie... Vite fait, rapidos en attendant que les nouilles cuisent... Un petit truc pas méchant, pas prise de carafon, comme une chanson de Souchon ou la petite pluie du matin qui m'a mouillé le maillot quand je faisais mon jogging.*
J'ai passé la journée à London Wimbledon a essayer de mater la petite balle jaune sur ma vieille télé... Question. Faut-t-y que je change de lunettes ou de téloche ? Telle est la question aurait dit William s'il n'avait pas été roosbif... 
Bref, me voilà tout guilleret, la démangeaison au bout des fingers ( ah ! on vit à l'heure anglaise mon vieux Blaise... ) à me gratouiller le caillou engazonné pour la circonstance ( toujours le British open mon vieil Arsène ) content comme les clèbards de la Reine Mère à l'heure de la pâtée... Et puis malencontreusement je trébuche sur une pensée du père Lanzmann ( Claude ) qui laisse pantois pire qu'une côte de veau aux airelles. In Petto, je vous la livre ( la montée des étages n'est pas comprise dans le prix ).
" Je n'ai jamais songé, au fil des années accumulées, à me dissocier  de l'époque présente, à dire par exemple " De mon temps... " Mon temps est absolument celui dans lequel je vis et même si le monde me plaît de moins en moins - il y a de quoi - c'est le mien absolument. Ni retraite, ni retrait, je ne sais pas ce que c'est de vieillir et c'est d'abord ma jeunesse qui est garante de celle du monde ". Mazette ! Quelle tirade ! Y'a des mecs quand ils pensent ( de brebis farcie ), y font pas dans la coquillette... Il a raison le gazier : le passé... L'avenir... Carpe diem et tout le saint-foin qu'on se fredonne à longueur de journée... Je serais un peu comme lui, je veux pas devenir trop rance, pas trop racorni aux entournures, mais quand je vois l'état de mes osselets, je me dis aussi qu'un peu d'humilité ne nuit pas..
Du coup, j'en ai oublié ma journée.... Moi... Ah ! Si ! Je me souvenance. J'ai vu des pt'its amoureux qui se bécotaient dans le parc, des flics qui faisaient la ronde, une violette qu'a éclaté son sac de courgettes, des voitures de pompier qui prenaient feu... Un coup de soleil, un coup de flotte... Des gamins qui s'entourloupaient...
J'ai pensé à Ray Davies.
J'aurais son talent, j'aurais scribouillé une chanson un peu rouquemoute comme une angliche sur les bords de la Tamise ( Tu l'as mise ou d'ailleurs la Tamise ? ). Je l'aurais intitulé " An ordinary Day ".
* Faut pas déconner quand même !.

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