mardi 19 juin 2012

TRES HOMBRES

Je parierais bien une assiette de guacamole et mon intégrale de Jack Lantier que de mes états d'âme vous vous en battez les rotules... Et je ne vous en tiendrai pas rigueur, bien que l'époque s'y prête... Mais là, bande de filous, je vous demande un peu d'attention. Je vous narre les fesses et gestes du gugus.. Vous êtes prié d'éloigner les enfants du poste, les âmes sensibles, les idées à deux balles et les billets de cinq cent euros qui, je vous le rappelle ne se trouvent bien que dans un coffiot au bord du lac Léman... 
Le scénar commence un matin de juin ensoleillé. Dés potron-minet, expression bien connue des amateurs de chattes ( pardon ! ), notre zinzin les jambes en flanelle, transgoutant comme les chutes du Niagara en folie, s'octroie une cigarette qu'il imagine être la dernière... S'enverrait bien un verre de rhum pour compléter le tableau ou conjurer le sort, mais il pense à la Belle Hélène qu'avait mauvaise haleine, comme un cordonnier bien connu de notre cher Devos... Je ne vous raconterai pas les gesticulations pour enfiler un futal d'avant-guerre, le tapis vicieux qui se prend dans les pieds - je sais d'habitude, c'est l'inverse mais que voulez-vous, je suis incorrigible - le larfeuille et les clefs devenus soudainement introuvables... C'est la Bérézina, Dien Bien Phu et la finale 2011à l' Eden Park où ces salauds de blacks nous ont grillé sur le fil, mais, comparé à ce qui suit, gardez  un tigre dans votre moteur, vous allez en avoir besoin...
L'heure fatale approche.. L'échéance du tiers provisionnel aussi, mais c'est un hasard.. Va falloir se décider, sauter le pas,  prendre le taureau par les cornes et oser Joséphine... Faîtes pas tous ces trucs en même temps, vous allez péter le compteur... " Qui va piano va sano " disait Ludwig qui n'entendait rien à la sagesse populaire..
Bref, notre malandrin rendu à l'état liquide regarde la pendule et son avenir dans les yeux, ce qui n'est pas incompatible, et s'apprête à se rendre à son rencard chez l'homme de science... Je savais que pour vous, le suspense serait insupportable ( de camping ! Allez une dernière ! ), hitchcokien, insurmontable et balladurien et je m'empresse ( de la Cité où je compte bien voir figurer un jour mon blaze ) de vous donner la suite. C'est que pour notre bizu, un rendez-vous chez le carabin, c'est terrible... Pire que se faire tripoter les douilles chez Alfredo le merlan qui vous coupe les cheveux en quatre en causant pour deux... C'est pas le diagnostique qu'il craint, machin, noon.. Il est costaud comme Notre Dame ou l'Ange Blanc qu'était mon catcheur préféré quand j'étais minot, mais feuilleter des magazines de l'année dernière entre deux vioques scrofuleux et un chiard qui renifle, c'est au-dessus de ses forces... Au moins chez le vèto, les clèbards se tiennent tranquils...
L'histoire aurait pu suivre son cours ( j'étais nul en histoire de robinets, mais pas mauvais en cours d'histoire ), quand surgie du fonds de l'espace, une idée jaillit comme l'autre dans sa baignoire. Tiens, se dit l'affreux je me prendrais bien un giclée de ZZ Top avant d'aller me faire os cul thé. Ce qui fut dit fut fait ( tu me le copieras cent fois espèce de cancre ! ).
Ensuite, il a bigophonné au cabinet du bon docteur Petiot. Il viendrait pas aujourd'hui passqu'il était malade... et il est parti faire des sauts de poulet dans " La Grange ".

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