dimanche 22 juillet 2012

QUAND CA VEUT PAS...

Mes bons amis ! Quelle joie ! Quel bonheur ! Que le métier de voyeur ressemble au chamalow qu'on garde longtemps sous la menteuse... Histoire de bien sentir le sucre et la douceur vous régaler les papilles...  Comme c'est vilain aussi de mater du haut de son balcon le trafic des petites gens sur le périph de leur vie quotidienne... Je fais par avance amande honorable comme dirait une truite que j'ai bien connu. Mais c'est trop bon et je vous sens sur les dents !  Prêts à visionner le paparazzi de province ! Votre conscience républicaine et bien pensente s'émeut déjà des relents de " petites culottes ", des entourloupes à venir, du chambardement à raconter à vos petits enfants quand, quittant leurs jeux vidéos ils feront l'effort d'écouter vos blablateries de vieillard atrabilaire... Rassurez-vous, nous resterons dans les limites de la bienséance et de la morale - inculquées à grands coups de règle sur les pognes par des instituteurs rigoristes - et notre Sainte Mère l'Eglise n'aura pas besoin d'envoyer ses confesseurs à soutane... D'ailleurs avez-vous remarqué chers étourdis que l'époque ne se prête plus aux galégades, aux tagadas tsouin tsouin, aux banquets d'Astérix... Gare à celui qui brocarde les institutions... Le vilain farceur ne fait plus recette... Si tu frises les moustaches à machin, prends garde à toi toréador ! On raserait plutôt les murs ces temps ci, à regarder ailleurs, à se faire tout petit dans le ban de poiscailles...
Mais revenons à nos brebis ( ça change des moutons ).
Me voilà sur le balcon " à regarder passer les cons " - Tu  saoules avec tes citations ! - et ce type qui en bave des ronds de casquette ( ça change des chapeaux ) a vouloir faire démarrer une foutue saloperie de merde de débroussailleuse ! ( Pardon, je m'emporte, mais c'est pour vous faire sentir la gravité de la situation... Vous pauvres lecteurs avachis dans votre fauteuil à écouter Jean René vous bassiner avec ses abbatiales du XVe ). Je vous jure l'instant est critique. Le garçon s'époumone, gueule comme quand tu te retournes les orteils contre le pied du parasol qu'on se demande ce qu'il foutait là... Que ces morpions qui laissent tout traîner... Bref, le gazier, il rosit, il rougit, il s'empourpre et s'écarlate ( comme l'eau du même nom ), il invoque le bon dieu et ses miches ( ça change des saints ) il a le palpitant qui breloque, les aiguilles qui tournent plus dans le bon sens... Et cette foutue bécane qui tousse et se marre en douce ( Enfin ça, c'est moi qui le crois ! ) qui se dit qu'elle va pas se mettre à ronfler pour un quart de demi bout de gazon à ratisser pour que le barbuc soit à niveau et que les saucisses ne se barrent pas de tous les côtés...  Lesquelles je vous le rappelle, sont des farceuses qui roulent dans le sable au premier instant d'inattention... Faites gaffe aux mergues ! Halte au feu ! Cuisson douce et bière qui mousse sont les deux mamelles d'un pique-nique réussi, c'est bien connu...
D'un coup, la vilaine machine hélas ( je voulais dire est lasse ) comme Marie Antoinette devant une armée de gueux, d'entendre le moineau brailler que l'hiver au moins, on se fait pas chier avec toutes ces conneries... Elle secoue sa bougie, se débride, et file à toute allure vers le premier brin de luzerne qui se pointe sous sa lame... Le gonze surpris en lâche les poignées, se tord les poignets, braille après la veuve du même nom ( c'est une autre histoire... ) La bestiole est comme folle, plus rien ne l'arrête, elle cavale, coupe la queue d'un basset artésien qui traversait hors des clous, rase gratis les pneus des bagnoles garées en double file, et la permanente de Mylène parce qu'elle le vaut bien...
On sent poindre l'apocalypse du perniflard, la soirée foutue, l'engueulade assurée... Mylène qu'en peut plus de son balourd de bon à rien... Que c'est pas trop demander un peu de détente dans ce monde de patatras !
Pour couronner le tout, comme disait la Pucelle à Charles VII, voilà qu'il se met à tomber une petite bruine vicieuse sur les braises qui n'en demandaient pas tant.... Vous allez pas me dire ! Quand ça veut pas, ça veut pas...


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