mardi 21 janvier 2014

SUGAR MAN

Voilà le jour qui feignasse. Le bougre tarde à se lever. Faut le comprendre... Depuis qu'il secoue la couvrante de la noche, il doit penser qu'en plein hiver il a droit à une grasse mat.. Ça n'arrange pas les vieux briscards qui tournent dans la cambuse, scotchés comme des garennes dans des phares de bagnoles, à la lueur des chandelles et autres spots qui éclairent tout juste assez pour retrouver la chaussette dessous le lit. Je persiste et signe, au risque de gaver le lecteur, que j'ai des problèmes de coloc avec ces machins qui tirebouchonnent dans le godasses, et qui, la nuit prennent leurs aises, cavalent sous le canapé, dégringolent de la chaise où t'étais pourtant sûr de les avoir posées... " Chaussettes je vous hais " aurait pu écrire Dédé Gide... J'imagine les donzelles avec tout le fourbi qu'elles enfilent le matin, la course entre les collants, les porte-lolos, les slibards et autres fanfreluches... Pas étonnant qu'elles nous fassent poireauter si longtemps...
La rivière à Bruce gonfle les biceps... Un jour de pluie et la petiote se prend pour Mike Tyson... Elle descend de la montagne ( a cheval ), dérange les canards, grimpe sur les berges, emmène quelques bouts de bois, quelques boites de cette boisson dont raffolent les jeunots et quelques noyés oubliés qui ressurgissent soudain et mettent la marée-chaussée sur le pied de guerre... Ça les occupe les pandores, justifient leurs maigres salaires et leurs jolis uniformes.. Je me demande s'ils ont des problèmes de chaussettes dans leurs godillots... Demain quand les hallebardes seront finies elle retourna dans son pageot toute honteuse d'avoir fait sa maligne comme Robert qui rentre au bercail après une nuit de bringue...
Ou j'en étais moi ?
Ah oui ! Sugar Man Rodriguez traverse la téloche quelque part à Détroit.

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