dimanche 5 avril 2015

DIMANCHE

Samedi. Vous connaissez... J'en ai parlé ailleurs. Toujours la même musique, les mêmes petits pas de petits vieux. Journaux, bistrot. Vilain cocos... On embrasse les habitudes posées devant les marchands de nippes sur la place. On tape la discute avec Nasser qui vend des couscoussiers et du henné qu'il rapporte du bled... Doit bien ramener quelques barrettes aussi... C'est un malin le larbi. Y me fait rigoler en plus, ressemble à un Joe Starr qu'aurait oublié de grandir... Dans la béème t'y vois que le bonnet... La petite Rosetta déménage et demande s'y par hasard y'aurait pas quelques gros bras pour porter les meubles. Question bras, on est limite.. Pas manchots mais presque...  A part faire les moulins à vent quand on parle politique ou balanciers quand ça tangue dans la coursive, nous servent plus à grand-chose les tentacules... Alors c'est la grande débandade chez les piafs... Voilà que d'un seul coup, tous les marioles du coin ont quelque chose sur le feu. Des petits-enfants à torcher, un voyage d'affaires, garder le cabot à Suzanne qui rentre à l'hosto... Y'a que Bernard qui se propose. Il ira chercher son cousin. Avec la camionnette et la remorque au cul, en une matinée c'est torché... Et puis ce long week-end faudra bien s'occuper entre le gigot, les fayots et les beaux-parents qui débarquent...
Il me jette un oeil. Demande mon avis... 
Toi qu'a rien à foutre...
Okay... Mais cool... Il est content Bernard. Qu'on se rabiboche. L'autre semaine, il était tout penaud. Je l'ai traité de con. De vieille savate. Il avait voté Marine.

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