lundi 25 janvier 2016

OUVREZ

VOS CAHIERS.
Vous étiez prévenus. Ces quatre loustics feraient un jour, l'autre, l'objet d'une étude circonstanciée, approfondie et couillosive ( accepté ! )... Genre qu'est-ce qu'y va encore nous pondre le vieux gredin, déjà qu'y nous tanne avec Jojo le balai-brosse et ses trucs d'avant l'aie-faune ( Voir après-midi ). Mais c'est mon sacerdoce à moi d'ouvrir vos yeux embrumés, vos oreilles ensablées par tant de makines élektronikes... Et pour ce que je reçois en retour, je vous jure qu'y faut pas avoir du jus de navet dans les tuyaux pour supporter tant d'avanies... Non ! Je ne pleurniche pas Suzanne ! J'explique...
Bref, nous sommes, si j'en crois la galette posée sur mon bureau - United Artists Records UAS 29880 - ( prenez des notes svp ! ) en 1975. Non ! Clémentine, l'homme ne vit plus dans des cavernes ! . Année funeste et radieuse à la fois, puisque Mike Brant va prendre l'air par-dessus son balcon et que la parution des " Basement Tapes " réjouit les coeurs endurcis...
The Beatles sont depuis belle lurette entrés dans l'histoire. " Exile On Main St " traîne au fond des bacs au milieu des soldes. Seuls quelques grands malades considérent cet album comme le meilleur des Stones. L'histoire leur donnera raison beaucoup plus tard et la Bowie-mania bat son plein, Oui Bénito, celui qui vient de calancher ! entraînant derrière elle une horde de paillettes, de godasses compensées et d'albums à deux balles...
Au vu de la photo ci-dessus ( l'Evêché vous fournira une copie ),  on remarque très vite que nos lascars préparent un mauvais coup. Ca complote et ça frime comme à la buvette de l'Assemblée.. Le pt'it gars en habit de croque-mort vous mate méchamment comme un dealer anorexique à qui l'on propose une cure de vitamines tandis que son pote en blazer prie St Muddy... Je vous parle même pas des deux autres loustics... Celui tout en white qui se gratte les glaouis et l'autre qui se prend pour John Wayne avec son gilet, son ceinturon et ses patte'd'heph... On sent d'office que ce gang va foutre le feu à la boutique ( Un premier opus avait déjà allumé la mèche en 1974 ) et renvoyer à leurs chères études tous les Yes, Génésis et cons-sorts  qui transformaient le rock en sirop pour la toux... On subodore ( accepté aussi ! ) l'étincelle près des bidons d'essence, la main dans la braguette du vieux Keith qui s'emmerde comme un canasson aux courtines du Dimanche et voudrait bien tailler la route...  Du binaire non de dieu ! voilà ce qu'il nous dit Wilko ( c'est le gars tout en noir ) en secouant sa strato comme un sécateur pendant que les trois autres transpirent et tapent du pied sur le plancher qu'avait pas besoin de çà pour partir en quenouille...  C'est plutôt une bonne nouvelle pour l'humanité que des mecs recommencent à s'user les gencives sur un harmonica, C'est un instrument de musique Séraphine ! Tu peux te rendormir, mais gaffe à l'oral !  en balançant des trucs salaces dans les coulisses... Vont mouiller la chemise les pèquenots... Tchac tchac poum poum... Et Rick Wakeman en bouffe son orphéon... C'est les gardiens du Temple, les cerbères qui te croquent la couenne jusqu'au trognon... Non Clotilde Wakeman c'est pas un baladeur ! M'bécile va !.
Y'a tellement de laborieux qui s'échinent dans la mare à muzak que nos gugus vont mettre un peu de fraîcheur dans les esgourdes des jeunots de l'époque, rallumer les clops à l'entrée des pubs et ouvrir la porte aux grognards bardés d'épingles à nourrice... Mais c'est ça, c'est une autre histoire. Vous pouvez fermer vos cahiers...
Demain, interro écrite.  Joe Strummer et ses Clash.

1 commentaire:

 H                                                                                                           U                              ...