vendredi 25 mars 2016

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En parlant d'affaires... Vous avez vu l'histoire de ce type qui a découpé sa femme en petits bouts, soigneusement rangés dans des glacières qu'il a déposé aux quatre coins du pays, parce que, a-il déclaré aux gendarmes de St Frusquin, ( des gonzes plus malins que nous autres ! ), ladite épouse aimait les voyages et la géographie... Les gens sont bizarres, vous trouvez pas ? Si on avait un peu de temps devant nous, je pourrais vous narrer quelques anecdotes de mon cru qui régalent mes beaux-parents tous les deuxièmes  Dimanches du mois,  jours bénis où nous accomplissons, mon épouse, Blondin ( amant épisodique, je vous le rappelle, membre à part entière de la famille ! ) et moi-même, les circonvolutions d'usage qui nous permettrons de subtiliser l'héritage des vieux débris au nez et à la barbe d'une Institution Catholique dont je tairai le nom... On ne va tout de même pas se faire plumer par la calotte sacrebleu ! Depuis le temps, j'en ai vu passer des coups tordus, des manigances... Je pourrais en raconter des vertes et des bien mûres...  Du petit trottin qui tapine un peu pour arrondir ses fins de mois aux grand manitous de la finance qui plongent dans le strupre et la fornication *. L'honneur de la Police ( * Et de la chanson française ! ) toujours remis en question.. Je vous parle pas des politiques... Y'aurait une bible à écrire, un nouveau testament torché sur les bancs de l'Assemblée où croyez-moi les harengs font bonne figure... " Magouilles et pots de vin sont les deux mamelles de ces serins " dirait Blondin...  Je sais pas pourquoi je vous raconte tout celà... Devez sans doute penser qu'on est dans une série policière tournée avec des bouts de ficelle et la redevance des citoyens... Un remake de Simenon... La flicaille fait toujours recette... Le Borsalino encore en vogue chez les gogos...  L'assassin finit toujours avec les pinces même si il crèche au 21...  Quand le Kommissaire décroche son imper, met son galure sur sa tête de Gabin et sort dans un fondu-enchaîné de bon aloi, vous pouvez déplier vos genoux, le film est terminé... Mais dans la " vraie vie ", c'est pas comme ça... Regardez-nous...  Depuis le temps qu'on cause, n'importe quel scénariste de cinoche aurait torché l'enquête et rentrerait peinard chez lui se mater une rediff de Navarro...
Je savais toujours pas où il voulait en venir le baudet...
Une autre journée commençait...

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