mardi 29 mars 2016

ARTHUR

Que je vous raconte... Faut bien que quelqu'un s'y mette... Reprenne le flambeau de ce bon Decaux qui a quitté le banc de l'Histoire d'où il nous racontait comment Charles Premier enfilait ses chaussettes et pourquoi la belle Maryline était tombée dans les bras du Vieux Albert entre le vase de Soissons et la Bérézina... Je sais c'est confus, mais je suis pas académicien moi ! Déjà que je me force à tirer sur la pelote...   Mais il va nous manquer le coquin,  le soir, près de la TSF...
Bref, Dimanche après la messe et le gigot à l'ail ( pas moins de vingt-quatre gousses svp ! ) voilà que je tombe ( sans gravité heureusement ! ) sur un doc consacré à un gugus dont le blaze me plaît bien...  Arthur " Killer " Kane... Arthur comme Miller ou Rimbaud, Killer comme Sérial et Kane comme Citizen avouez qu'il y a de quoi mettre de la confiote sur sa tartine...
Comme sur la chaîne à Robert ( Sundance Channel ) - Un machin regardé par trois pelots dans le pays, votre serviteur, une jeune fille au pair du Nebraska et le dirlo de la Cia - tout est en amerlok et que le sous-titrage est aléatoire, je comprends pas tout... Je vois seulement un grand échalas... Des airs de Pierrre Richard, mais pas rigolo, dégaine de témoin de Jéovah qui a tourné cul-béni mormon virulent ( voyez on n'est pas si loin ! Foutues croyances ! ) après avoir mené une vie de patachon dans un groupe de rock... On suppose à sa trombine tout de traviole, à ses airs de Pierrot lunaire,  que dans sa jeunesse ce type-là n'a pas connu la médecine préventive et qu'il a fréquenté des seringues qu'étaient pas recommandées par le Conseil de l'Ordre... " Sexe an drugs and... " chantait le petit Ian... Que voulez-vous, c'est bien du gâchis toute cette belle jeunesse tombée dans les griffes de Satan ( Un vil suborneur aussi !)...
Zut de zut ! que je me dis entre deux rotous ( sûrement l'ail qui remonte ! ) Mais c'est bien sûr... Ce garçon a oeuvré comme bassiste dans les N.Y.Dolls... Véritables rockers ou poupées débraillées, maquillés pire que le beau David dans sa période trans, ces gars ont défrayé la chronique et faillit nous faire oublier Mick et sa bande... Quelques heures seulement... Les voilà qui reviennent pour un concert à Londres ( On est en 2004, rappelez-vous c'est de l'histoire ! ) amputés de quelque membres ( Johnny and Jerry ), bedonnants, au bord de la syncope après trois accords, aidés quand même par deux Libertines qui cachetonnent la tête ailleurs... Mais finalement, c'est pas si mal...  Et pis, à part quelques maniaco-dépressifs, quelques reliques qui portent encore boucles à l'oreille et tatouages sur les biceps, quelques spécialistes de champignons hallucinogènes toujours à la Manoeuvre ( t'inquiètes, je me comprends ! ) qui se souvient de ces gonzes... Voulant pas être en reste, je réécoute " As Tears go By " version live de Johnny Thunders... Quel charabia mes enfants ! Demain, si vous êtes encore présents, je vous raconte l'épopée " D'Auprès de ma blonde " un groupe qui fit les beaux jours des maisons de retraite et enregistra sur le tard un album intitulé " La vie n'est pas cirrhose " tout un programme...
Joyeuses Pâques
L'Oreille Oubliée.

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