lundi 28 mars 2016

GARDE A VUE ( HAPPY END )

On ne saura jamais comment finit l'histoire... On peut supposer qu'au chapitre Huit, lassé par le bla bla du vilain Kommissaire, le présumé suspect prenne la poudre d'escampette, profitant d'un moment d'inattention du flicaillon... Ce qui, vous l'avouerez est une façon futile de terminer un récit aussi palpitant... Plusieurs solutions s'offrent néanmoins à nous pour clôturer cette gentille chronique qui soyons-en sûr ( Ou soyon'zen ! ),  restera dans les annales judiciaires...
- Rendu fou par les parlotes du pandore, notre héros avoue entre deux crises de larmes, qu'effectivement, il n'est pas indiffèrent aux charmes de l'ukulélé et de la cabrette, joués par la fanfare de St Frusquin tous les quinze juillet ( Le quatorze étant férié ! ).
-  Qu'il a bien évidemment des relations cordiales avec la caissière du super-market qui lui fournit gratuitement des petits sacs à mettre dans des grands sacs, ce qui facilite grandement les allers-retours entre le hall d'entrée et le pigeonnier..
-  Que le brigadier Blondin, abandonné de tous, remisé aux archives,  s'en retourne au fond de l'écran plein de sable et de cactus, devient réalisateur de cinoche, oscarisé,  accompagné de sa maîtresse ( La traîtresse... ) qui se spécialise dans la fabrication des tacos et autres saloperies qu'on bouffe au Nouveau-Mexique et vous donnent la tourista...
- Que les deux baudets après une altercation musclée issue d'un différent sur la meilleure façon de faire passer le temps, se retrouvent à la terrasse du Panier Fleuri autour d'une pizza bien méritée avec Roro le Manchot et Ignace Perfide... Deux gars qui faut toujours qu'ils soient dans l'histoire, même quand on les invite pas... Bande de rapaces..
- On ne saura jamais où est passé le cadavre ! C'est une imposture ! s'écrie un lecteur chafouin... Pas une seule goutte de sang, de sueur et de larmes, pour paraphraser ce bon Winston - nous pourrions ajouter un peu de sexe, chose qui s''avère payante dans les bafouilles à quat'sous - rajoute un agent artistique dont nous ignorons tout., mais que nous supposons attiré par les droits d'Oteur, le pognon et les Iles qui ne seraient plus si Vierges que ça, vu le dérèglement climatique... Balivernes ! Billevesées ! rajoute Madame Bobinneau dont la présence dans ce texte n'étonnera personne... Présence superflue certes. Mais avouez qu'il eût été dommage de se passer d'une si belle personne au générique....
L'Oteur quant à lui, hésitant entre deux solutions et un suicide au gaz, se décide pour un nouveau roupillon..
Une autre nuit commençait...
P.S. Les vendeurs de gnôle et de travers de porc sont en deuil. Le vieux rénégat est parti pour les vertes prairies. Que le Grand Manitou l'ait en sa sainte garde. Jim Harrison ( 1937 - 2016 ).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...