mercredi 30 mars 2016

BLOGGER VOYOU...

MECHANT ET ANONYME. Je suis connu dans la contrée pour avoir, un après-midi de beuverie, grimpé sur un engin de travaux publics et défoncé la vitrine du magasin de chaussures, qui a toujours des articles en solde et de jolies godasses orthopédiques en devanture. Ça m'a valu, vous vou'z'en ( Je m'en lasse pas... )  doutez quelques problèmes. Un séjour en cellule en compagnie d'un rebeu qui marmonnait " Nique la police "en guise de sourate, d'un prêtre défroqué ( néanmoins intégriste ! ) et d'une Marie-Madeleine qui m'a-t-on dit, figure en bonne place dans le Nouveau Testament aux côtés de Kim Kardachiant et du défunt Steve Jobbs qui fit beaucoup pour nous permettre de répandre  nos conneries sur la toile comme on arrose la pelouse un soir d'été avant l'apéro. Si ce n'est que le gazon reverdit et nous invite aux galipettes tandis que nos bètises, souvent, sentent fort le moisi, la crotte de bique, protégées qu'elles sont par l'anonymat des internautes. Les brigades anti-mauvaises odeurs tentent bien de juguler le débit du machin, d'envoyer quelques jolies pipeules ( refusé ! ) twister **  sur le rézo, histoire de parfumer un peu les zozos de déclarations rigolotes et de nichons siliconés...  Mais c'est pas gagné...  Pire que de chercher un coiffeur digne de ce nom ou un grain de riz en Corée du Nord...
Où j'en étais moi.. J'ai dû sauter un paragraphe... Ah ouais ! Quittez pas, je vous reconnecte...  Après une croisière mouvementée qui me conduisit  de la case GAV aux frisottis d'un procureur à moustaches, un drôle de paroissien en robe qui anéantit d'un coup de maillet un avenir plein de promesses en me faisant les gros yeux, m'envoyant sans états d'âme curer les fossés et ramasser les feuilles du patelin sous les quolibets d'une foule toujours en manque d'émotions fortes et de baudet sur qui taper, je décidai de ne plus picoler ( enfin en public ) de m'acheter une conduite ( pas chère ! ) et de créer un blog ( ? ) où je pourrais raconter mes déboires, ce qui me vaudraient soyonz'en sûr, une rédemption bien méritée et une notoriété non usurpée... Je m'aperçus bien vite qu'à part quelques moujiks de Prusse Orientale et Madame Bobinneau, laquelle faisant partie intégrante du gourbi est bien obligée de faire l'effort,  mes lecteurs ne se bousculaient pas au portillon... Je décidai alors " toute honte bue " ( tiens.. tiens... ) de changer de cheval... De me recycler dans l'envoi de lettres de dénonciations, anonymes et pas signées, envoyées aux quatre coins du pays. J'expédiai des manuscrits illisibles, plein de gros mots, de fautes d'orthographe et de pets foireux qui encombrèrent les boites postales et causèrent des maux de têtes aux facteurs... J'insérai des prospectus remplis d'obscénités, des parchemins recouverts de prédictions Amérindiennes, des sacrifices Incas d'avant les conquistadores, des rébus en nove-langue dans des enveloppes cachetées ( Toujours sous le sceau du secret ! ) qui firent pâlir les guichetières des Centres des Impôts et mirent les gabelous aux abois.. On raconte même qu'une de mes bafouilles atterrit sur le bureau du Président, lequel, occupé qu'il était à chercher la clef de la valise nucléaire, déclara que ces broutilles n'influaient nullement sur la courbe du chômage et ne valaient pas une paire de croissants chauds...   Tout ce fatras inonda les  diverses administrations du pays, les institutions religieuses, communautés urbaines, bars louches et maisons de plaisir, associations kulturelles et sportives, les églises, les mosquées et tous les moulins à prières, pour finir je ne sais pas trop comment ( coquin de sort ! ) dans la boite mail de notre procureur à moustaches qui me convoqua, me déclara récidiviste, plaie pour la société et anéantit d'un coup de maillet mon goût pour la délation et l'écriture...  Procureur aperçu quelques phrases plus haut ( pour les distraits ! ) qui contrairement à un certain P.P. ne se lava pas les mains de l'affaire, ce qui augure une triste fin pour mon blog préféré et mes bafouilles anonymes !
C'est ballot non ?
** Twister : Action consistant à se trémousser le joufflu et à se mettre les pinceaux en huit au début des années soixante. 




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