samedi 25 février 2017

L'ADDITION ( 6 )

- Je coupe le Chon...
- Je Mets... Len... Chon...
Faut vraiment avoir rien à foutre pour écouter de telles balivernes...On s'approche de la foire aux bestiaux - Je ne parle pas ici du salon de l'A - tous les canassons sont dans les starts... Ils piaffent les vilains et se répandent sur nos écrans pour vendre leur potion magique, leur programme, que t'es sûr, y'a que moi pour vous sortir de la chienlit... Les bourricots ont changé, mais le picotin reste le même... On aimerait qu'un Auguste vienne foutre la pagaille chez les  clowns, qu'une tête de veau nous prodigue quelques bétises abracadabrantesques, ou qu'un Nimbus bon teint nous promette la lune découpée en parts égales ( Travailleurs ! Travailleuses ! )  mais l'époque est plutôt du côté des rapetous, des juments blondes moins rigolotes que celle de Marcel... S'il faut attendre le mariage de la carpe gloup gloup Bayrou avec le lapin tsing tsong ( y fait comme ça le lapin ! ) Duracell ( qu'est pourtant pas  un Dur à cuire! ) on n'est pas sortis du cloaque... Faut savoir qu'avant les fameux laissés-passés qui permettent d'afficher leur trombine sur les affiches, de faire les zouaves dans des meetings et de se prendre le chou avec leurs anciens copains de préau ( ENA bien souvent... ), en racontant des salades qui font de l'audience pire que le Balourd est dans le Pré, ces gars-là n'ont rien inventé... Avant eux et leurs tristes mines, on a eu quelques z'Ovnis... Les archives de l'INA sont formelles... On s'est tapé un tas de rigolos qui voulaient ( sans trop y croire ! ) tater les mamelles de la Répu... On ne parle pas ici de ce bon Colucci et de son nez rouge, le dernier pourtant à nous avoir fait marrer, à avoir fait monter le  trouillomètre de la Mite ( 1981 déjà... ), mais d'énergumènes bien haut perchés... Le plus célèbre étant AGUIGUI MOUNA, clochard philosophe, arnarcho-crypto-écolo-Montparno- tout en broussaille et en médailles sur le chapeau, qui défraya la chronique en 1974... Je l'aperçus un jour au festival de Valbonne entouré d'une cour digne de François Villon... Ça valait bien François Fion en repentance ou le brochingue de Gretchen...  Plus tôt, un autre voulait mettre Paris à la campagne... Nous n'oublierons pas Arlette la belette, qui six fois de suite, nous promit le Grand Soir sans quitter le plancher des vaches... So Long Arlette...
Je vous garde le meilleur pour la fin... Quand le Général fit les gros yeux à Pierre Dac qui voulut se présenter en 1965 avec le slogan devenu célèbre dans tous les deux-pièces cuisine de France et de Navarre ;
LES TEMPS SONT DURS !
VIVE LE MOU ! **
C'est pas aujourd'hui qu'on se taperait les balloches sur un coin de table en écoutant les candidats...
Les rigolus sont toujours là, mais ils sont tristes... Alors, quand vous mettrez votre bulletin dans l'urne ayez une pensée pour AGUIGUI ou PIERROT, cela vous fera sourire ( Peut-être... ).
** Mouvement Ondulatoire Unifié.

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