dimanche 23 juillet 2017

JEFFERSON...

Je lis dans la gazette que San Francisco fête en grande pompe les cinquante ans ( sans nuances ! ) du " Summer of Love "... Tu parles Charles, ça nous fait une belle jambe ! Mais actu oblige, le pépère fait brûler de l'encens dans la cheminée, s'enduit de patchouli, enfile son futal pattes d'eff et sa djellaba... Fredonne " San Francisco " du barbu Maxime et cette chanson beaucoup moins connue du répertoire portugais " Sans Francisco "qui raconte la vie d'un portos sur un échafaudage qu'a oublié son pote à la cantine autour d'une brandade de morue... Mais c'est une autre histoire...
Faut savoir les pt'its jeunes que les électrophones de ce temps-là nous emmenèrent sur des rives bizarroïdes où T. Leary conseillait à tout le monde de sucer du buvard pour aller sur la lune en donnant des marguerites aux G. Is. revenus tout droit de l'enfer... Que papa Hoover bouffait son FBi en écoutant les redoutables solos d'un Jerry Garcia plus enfumé que les hauts fourneaux de Florange, que les filles étaient faciles et que les clops valaient le prix d'un quignon de pain d'aujourd'hui...  Belle époque me direz-vous ! Que nenni mes bons ! Tout partirait très vite en nouilles... Sister Morphine ferait les poches des babas,  et les méchants gagneraient,  comme toujours...
Restent quelques galettes qu'on écoute quelquefois d'une oreille distraite en se curant le pif...  Quelques badernes qui rêvent de la tignasse de Janis et des arabesques de Cipollina, ce grateux méconnu parti bien trop tôt à cheval sur l'Airplane vers des paradis artificiels...
P. S : On a retrouvé Francisco. Tout va bien.

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