vendredi 22 septembre 2017

JEUNES GENS...

Je suis tout près de finir mes journées avec une soupe de chien,  entre deux croûtons et un vieux morceau de fromage, une serviette autour du cou, les panards bien au chaud dans des " charentaises " qui reniflent  le temps passé... Bougon, mauvais, hirsute de pensées malveillantes,  ou pleurnichard fondant de sanglots à deux balles dans la piquette des souvenances...
Je suis désolé jeunes gens... Confus d'être perverti à ce point... Maniaque, pustuleux, scrofuleux, tout ce que vous voulez... Je machouille ma bile dans mes ratiches pourries et mes pensées n'ont plus de sens - interdit ou non - Quel sale type ! me direz-vous... Et vous aurez raison ! Le vilain bougre envie votre tonicité de jeune faon, votre façon de grimper l'escalier quatre à quatre en sifflotant une rengaine à la mode... Vos corps tirés au cordeau par un arpenteur de génie et vos regards qui promettent bien des aventures...
Par chance mon esprit ( ? ) garde encore un peu de sève, un peu de salive dans le marigot et murmure que tout cela n'est qu'une vaste blague... Que ce corps ( ? ) fut il y a longtemps pareil au vôtre... Gonflé et chaud comme la pâte à gâteaux Vahiné... Celle qu'on ne peut pas rater... 

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