vendredi 5 janvier 2018

LIBELLULE...

J'aimerais bien emprunter le chemin de l'ouasiveté, pas celui de l'ennoui... Ne pas m'enfouir au fond du terrier, mais bel et bien enfouarner mes petis pains dans le grand fouar à bois sans soif de mon boulanger, qui a la descente facile et la tronche enfouarinée comme un bon artisan de la vie qu'il est... Je suis un homme dans le besoin. Dans le besoin d'écrire et de comprendre les choses.Comme le bédouin du désert attend les nouvelles que le renouard des sables promène dans ses grande oreilles...  J'aimerais apprendre le Zimbali, ce dialecte parlé par les vieux zébus des hauts plateaux, comprendre le Chamali, qui, on le croit à tort, n'est pas la langue des chameaux et autres bestioles à bosses ( excepté la baleine ) mais plutôt le gazouillis du girafon qui voit s'approcher la lionne de trop près.
J'aimerais que des zouaves suaves me fassent les poches en récitant des vers en vieux françouas et que ma voix impénétrable s'en aille voir ailleurs si j'y suis en braillant les houbas houbas du Marsurpilani de ma jeunesse... Faut savoir que je suis né à l'envers, le nez en l'air et l'air de rien... J'ai fait pèter les forceps, les pattes devant, le cul derrouère, alors j'aimerais... J'aimerai...
Faut vouar... Faut vouar... Me dit la lionne qui dort à mes côtés, faisant ses griffes sur mes ailes de libellule...
Et vous connaissez l'adage : Si l'agneau et le loup dorment ensemble, l'un des deux passera une mauvaise nuit, alors ne vous étonnez pas si je m'économise un peu comme l'ouaseau sur sa branche...

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