lundi 15 octobre 2018

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On rencontre tous une fois dans la vie ( et c'est bien suffisant ) des gus qu'on aime bien, mais qui finissent par nous fatiguer, nous usent les neurones à force de trop de galipettes, voire vous fileraient des envies d'homicide ( volontaire ou non ! ). Des zazous de Zamzi-bar, et des belles,  plus bêtes que belles,  qui entendent exotisme et comprennent érotisme...
Les périgrinations Genevoises de Herr Droopy, m'ont rappelé justement un ressortissant Suisse - Nous l'appeleront F. pour ne froisser personne - que j'ai connu dans ma jeunesse quand j'étais un pied de vigne florissant. Un adorable psycho qui jouait dans la cour des mythos entrant dans votre petit monde et n'en ressortant qu'une fois terminée la bouteille de Gentiane ( une boisson à déconseiller aux âmes sensibles ! ).
Le coquin n'avait peur de rien. Au bout de trois godets, il assurait avoir gravi le Mt Cervin en basquettes, vous promettait un RDV avec Isabelle A. sa copine, et pour un peu, vous aurait donné l'itinéraire pour aller sur la lune. J'exagère à peine...
Non,  mais t'y crois toi !
Fallait bien mon vieux Saturnin. Son débit et ses délires étaient tels qu'ils ne te laissaient aucune chance. Tu opinais du bonnet, et, toute honte bue, ( ha ! ha ! ),  tu reprenais une louche de Rüstis qu'il cuisinait comme personne - c'était là son moindre défaut - et tu laissais pisser le Mérinos comme disait ma regrettée maman.
Chaque fois qu'il pointait son bec chez nous, je cherchais des plantes médicinales qui auraient sa peau et je repensais à ce roman d'Henri M. " Un Diable au Paradis ".
Par bonheur, le bougre n'entendait rien à la zizique, ce qui nous faisait gagner un temps précieux...

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