dimanche 11 novembre 2018

Qui était donc ce Richard Starkey dont le nom était inscrit sur un bout de papier qui traînait dans la casbah. Pourquoi lui, plutôt que Robert Zimmerman ou Yvette Horner, deux as de la gâchette qui pourtant ne jouaient pas dans la même cour, mais avaient laissé des traces dans mes cahiers d'écoliers.
L'identification du bonhomme ne fit aucun doute. Il avait fait partie d'un Band qui n'était pas inconnu au bataillon. L'enquête vite torchée par le Sergent et ses sbires à moustache confirmerait les dires des vieux barbons du XXe. Le bougre et ses poteaux, avaient sévi tout en haut des charts, fait danser les mousmées à choucroute et posé leurs pattes sur la pop des années de braises.  Pierre angulaire du quatuor à succès, petit précis métronomique sous les baguettes d'un kit minimaliste, le gaillard, toujours bon pied, bon oeil, avait poussé la chansonnette dans quelques opus mémorables.  Et ce n'est pas le cousin Charlie, son voisin de palier, concierge dans la maison d'en face, lui aussi tombé dans la marmite, dans la grande bidouille des sixties et consort,  qui dirait le contraire...
Mais pourquoi Richard Starkey plutôt que Ringo Starr ?
La feuille de papier demeurait muette, et ce n'était pas ces fainéants de neurones qui trouveraient la solution...
La Boite à Zizique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...