vendredi 8 février 2019

Elle en fait voir de toutes les couleurs à son grand piano noir qui swingue comme un daubot, montre les ratiches - les noires, les blanches - devient foldingue, et récite sa partoche sur le bout des doigts... Il voudrait bien sortir de la boite ( le piano ), se balader sur le Boulevard des Capucines, mais la patronne est en spectacle et toutes les places sont sold out. Alors, il ne va pas bouder son plaisir et quand elle ( la patronne ) entame une rengaine de Nat King Cole, il se surprend à rêver d'être le piano forte du jeune Amadeus. 
Sans compter que la donzelle s'est entichée d'un trio qui lui tricote un chandail à vous tenir chaud tout l'hiver et tous ceux des décennies à venir. Le public qui se frotte les pognes pour réchauffer la salle n'est pas prêt de choper un rhume. Il zozote un peu ( le public ) mais les musicos remettent tout le monde au pas. Ces gars-là sont des pros qui tirent droit au but, qui flemmardent pas derrière la princesse. A. Wilson à la guitare connaît son Wes Montgomery ( 1923-1968 pour les puristes ) sur le bout des doigts, quand à la section rythmique... Mettez les deux Charlies ( Mingus et Watts ), et vous voyez le topo ! C'est du groove qui ne dit pas son nom, comme dirait ma belle-mère, qu'a toujours une oreille qui traîne.
Paraît que dans les coulissses, son Costello de mari, en mouillait sa liquette, mais ça, c'est une autre histoire...
Diana Krall
Live in Paris.



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