vendredi 13 septembre 2019

tôt.
Paraît que c'est l'époque qui veut ça... Anxiogène qu'ils disent... La pétoche de notre ombre... Derrière nos système de sécu, nos portes blindées, nos portables dans les narines ( ? ), on patauge dans le marigot des Lapines Lapeine, des femmes battues, des barbus, des m'as-tu vu sou l'abri-bus, des je l'ai vu sur la vidéo... Paraît que le fantôme du Maréchal lorgne sur les dessous de la Gueuse, que chez nos voisins, le balai-brosse sous le pif, fait führer ( re pardon ! ). On ne sait plus à quel sein se vouer... On a la chtouille des lendemains qui chantent, la trouille de l'avenir qui fiente ( verbe fienter : premier groupe ), on se fouille, on déjante, on gribouille des anathèmes méchants ( es ), on se met des tartes dans la mouille, ouille ! ouille ! ouille ! Les internets deviennent des interpets bien nauséeux où chacun y va de sa petite flatulence ( moi le premier ! ). Les " gentils " se cachent au fond des bois, bouffent des racines, rêvent d'un monde sans vaches et sans Hanouna, pendant que les " méchants " plastronnent autour des dernières libellules ( ? ).
Mais faut nuancer le bazar. Comme dit Soulages, ce Pierrot qui peinture, " tout n'est pas si noir ". Quand tu penses aux décennies passées, on a plutôt du bol de pouvoir se trouilloter le nombril, s'attraper les valseuses, peinards, sans qu'une bande d'abrutis te foute en cabane ou te coupe la caboche... Ça s'est vu dans le passé... Et s'il existe encore des malotrus pour te zigouiller parce que ton blaze leur convient pas, on peut toujours espérer... Ça coûte rien... Ce bel été, à la terrasse du Panier Fleuri, une joyeuse bande de fêtards braillaient à l'unisson : Si tu avances, si tu recules, comment veux-tu qu'j'te canicule... Elle est pas belle la vie...
C'est fini.

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