samedi 4 janvier 2020

actu...

Je fais le pari que si je pionçais dix ans comme ma vieille copine  Marmotte, j'apprendrais au réveil, qu'il y a toujours quelque part un pays qui cherche des poux à un autre, qu'on a perdu quelques bestioles - espèces endémique de Zanzibar ou pochtrons du Panier Fleuri, morts de soif ou kramés dans des incendies de forêt - qu'un nouveau gouvernement fait guili guili au larfeuille des prolos qui rêvent encore  d'insurrection, coincés entre deux tickets de rapido. Le Bon Dieu tirerait toujours les ficelles des barbichus, des tondus, des croisés de la nouvelle église évangéliste, de ceux qui prétendent que la terre est plate, et du t'it Jésus qui s'emmerde comme un damné entre l'âne et le boeuf qui, les pauvres, ne sont pour rien dans tout ce bazar...
La rubrique " m'as-tu-vu " m'apprendrait qu'on a croisé les clones de Drucker et d'Aznavour dansant une rumba torride au Macumba, la nouvelle boite qui vient de réouvrir avec James " Newell " Osterberg comme D. J. Un zombie qui a enterré tous les dealers du coin... Un bon gars seulement connu des vieux débris qui zoukent dans les allées du cimetière, en braillant des chansons de J. Brel, parti pour Vesoul en tramway se goinfrer de frites et de Madeleine, et qu'en n'est jamais revenu.
Bien entendu, sorti de l'au-delà, la pédale toujours fringante, Poupou, le chéri de ces dames, finissait toujours deuxième dans la Grande Boucle, et Antoine Blondin en bouffait son missel en torchant des chopines que les carabins de l'Académie mettaient à l'index ( ou au majeur, je sais jamais... ). les anti-dépresseurs pour chiens et la coke en bâton étant rétablis par les instances du sport, les performances des gugus en maillot s'en trouvaient améliorées, et les droits de télé avaient doublé de volume...
Les Ricains, les Russkofs, les Chinetoques et toute la sainte trinité des nimbus de l'espace, essaieraient toujours de faire une turlute à la planète Mars, et la sainte Lune était encore habitée par un Pierrot qui dessinait des moutons, en comptant les satellites qui permettaient aux lilliputiens de jacter dans leurs Aie Fones, à en perdre la salive... Déjà qu'ils avaient la manie de mettre leur fioles partout, de se tirer le portrait devant leurs assiettes de nouilles...
Faudrait aussi que j'astique les poignées de portes, que j'évite les galoches à Marinette, que je sonde les zapettes, les portables, et le fond de mon pantalon, puisqu'à pareille époque, comme d'hab, la gastro était revenue...
Rien n'aurais changé je vous dis...
Ten Years After.

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