jeudi 23 avril 2020

A chaud (2)

                                                            AVIS
Au Président, au Conseil Scientifique, à Méphisto Philippe et à ses ministres, à la Société de Pèche et Chasse de Saint-Frusquin, et aux élèves du lycée Georges Brassens de Brive-la-Gaillarde, j'ai la solution pour cette histoire de masques obligatoires ou non... Si on doit les porter dans les lieux publics pour éviter de postillonner sur son voisin de palier, si les gouttelettes et les glaviots font mauvais effet sur la crinoline de la baronne, pas de problèmes. Inutile de ressembler à votre dentiste - les yeux de l'arracheur de dents qui scrutent la roulette par-dessus le bout de tissu vert caca, ça fout la trouille, un vrai trauma - ou au docteur Lecter quand vous achèterez votre paquet de nouilles... Je vous explique...
Quand vous faîtes la queue chez l'épicier, chez le pharmacien, sur le trottoir de Paul Emploi, qui s'en bat les indemnités de votre cas, quand vous patientez dans le couloir de l'hosto en tenant votre pouce bien serré de peur qu'il ne tombe dans le caniveau, ou si vous faîtes le gandin sous la lanterne de la belle Suzon ( pas d'argent, pas de cuisse... ), une seule chose à faire pour éviter la bestiole : FERMEZ VOTRE MOUILLE ! Votre grande bouche qui le plus souvent ne raconte que des bêtises... C'est peut-être un peu radical dans le relationnel, mais c'est efficace !
Arrêtez de caqueter comme des poulets du temps qu'il fée ( clochette ),, de celui qu'il fera, ou de celui qu'il a fait... De la thrombose de grand-père ou du petit dernier qui a fumé les croquettes du chat ( son dealer est confiné ) et qui, depuis, rêve de devenir vétérinaire, moine ou pape selon ses humeurs. Les enfants c'est bien du souci... Gardez le silence, sous savez bien, ce truc qui est d'or... Ou si, bavard impénitent que vous êtes, pisse copie, concierge de métier, si vous faîtes le mainate dans la cage aux oiseaux, en écoutant le cui-cui des infos, contournez harmonieusement le problème. Apprenez la langue des signes...
Personne ne toussera plus, et en prime, le chant des piafs, des dauphins et des baleines vous réchaufferont l'âme... Comme le cri cri du castor en rut, que ça fait du bien, qu'il y ait encore dans ce monde des trucs qui ne changent pas, et des bestiaux courageux malgré la pan-démie....  Plutôt que d'entendre les fanfares qui couinent, vous écouterez des t'ites musiques de nuit... Ce n'est pas plus mal...
Pensez-y, et si vous rencontrez ma voisine, évitez le " ça va " tradi, cette donzelle est bavarde comme une pie...
Je vous embrasse pas. Ca mouille...
Le Merle Blagueur.
J /38.

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