mardi 12 mai 2020

Incroyable le nombre de bestioles qui sévissent dans les hautes herbes... Faut voir... On dirait les grands départs d'avant, quand cul à cul, nous transpirions vers les parasols d'une mer qu'un zigoto talentueux n'aurait pas renié. Parce que " passer sa mort en vacance " vous connaissez hein... Pas la peine de vous faire un croquis, sinon, circulez y'a rien à voir...
Y'a surtout un paquet de mastards, moitié crickets, moitié chars d'assaut, des ailes volantes façon drones excités (?) qui te grimpent sur les guibolles, vrombissent pire les hélicos d'Apo quand ils napalment les niakoués... Tu sais bien ce film avec " The End " à la fin... Z'ont des antennes qui s'escamotent, des pattes qui se télescopent et par là-dessus, le bide de l'ami Gégé à la fin d'un gueuleton... Ca fait un peu peur... Manque plus que trois zombies qui sortent du sable pour te sucer la moelle, un gabelou pointilleux qui lorgne sur ton autorisation de sortie, et la main de ma soeur qui n'est jamais bien loin, pour te faire sauter dans ton culbutant vite fait... Et gloutons avec ça ! Toujours sur la brèche question boustifaille !  Te gobent les moucherons d'un coup de mandibules, s'empiffrent de trucs qu'on ne voit même pas l'oeil nu... Sûrement qu'eux aussi, sortent de ce confinement qui nous a fait lécher les vitrines, pleurnicher louchebem devant les devantures des étripailleurs  qui restreignaient la bidoche, ou piaffer devant les terrasses à jamais absentes...
Voyez maintenant la t'tite couleuvre qui file comme une dératée vers l'autre bord, et, juste retour des choses, nos poteaux les canards qui se bâfrent des insectes turbulents qui nous ont mis la trouille...
Bourg des Abeilles. 9/05/2020.
Journal Confus.

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