vendredi 11 septembre 2020

Cul cul la praline.

 Dites donc ! Ca vous casserait un bras de prendre quelques secondes de votre précieux temps pour lire ma prose ! Je vous surveille de ma tour de contrôle, et je m'aperçois que vous vous éparpillez pire les électeurs de Jospin à la grande époque... Vous vous souvenez du résultat ? Je vous vois compter vos sous, préparez la liste de courses, et le repas chez grand-mère, pendant que je m'esbigne à casser du bois tous les matins pour étaler ma confiote sur votre pain rassis, mettre un sourire sur vos trognes, une pensée profonde au fond de vos crânes de piaf ! Vous croyez que ça m'amuse de me casser les genoux à courir le pays pour des photos caca, à chercher des rimes à qua't sous pour satisfaire vos " grossiers appétits (?) "... Faut que je me coltine les archives nationales, celles du Vatican, tous les cancans du grand bazar... Que j'écoute des musiques zinzins qui polluent mes esgourdes déjà bien abîmées... Que je m'use les quinquets sur des statistiques, des algorithmes, et des modélisations qui font pas avancer d'un poil le schmilblick ( Salut frèrot ! ). Rajoutez les jérémiades de Madame Suzanne, le prix du vin qu'arrête pas de grimper, les Bonbons du Grand Belge, les critiques du vilain volatile qui me chacaille les méninges, et ma voisine qui vient de pondre un troisième lardon... Tout ça pour ça ! diraient mes vieux copains de Charlie... Un peu de grain à moudre pour vos moulins à prière ! Ingrats que vous êtes ! 
Afin de tromper son cafard. De voir la vie moins terne, tout en veillant sur sa lanterne chante ainsi le gardien de phare...Ca ne vous dis rien, j'suis sûr ! Préférez sans doute le sinistre Houellebecq, les aventures de Trump la trompette, le nouveau Castex, l'annulaire à l'index (?), et toutes les conneries des zéros zozos, plutôt que de consacrer quelques instant à mes préciosités... C'est pas joli, joli... Remarquez, je ne vous en veux pas... Mais du haut du phare ( j'y reviens ), je m'inquiète pour vous... Privés de ma bienveillante logorrhée, de mes ronchonnades salvatrices, de mes recettes " bien-être " ( gueule de bois, et cheveux raides ), oublieux des grands hommes que je cite à longueur de blabla, de mes poteaux bafouilleurs ( ils se reconnaîtront ), je crains que la farce ne tourne court... Que fatigué de votre intempérance, je ferme une bonne fois mon clapet... Mais si à l'inverse, lassés de mes roucoulades, vous filiez au fond du bois, voir si le loup n'y est pas, vous désertiez le champs d'osselets pour d'autres rigolades, je serais " cul cul la praline " comme disait ma mère quand je ramenais mon bulletin scolaire...
Le Merle blagueur.
Merci aux lecteurs assidus...

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