Tes mains posées sur le clavier
sont le refrain inachevé
d'une chanson d'amour bâclée
qu'un jour on n'a plus su chanter.
Triste pianiste désemparé
devant le triste de la portée
Te voilà devenu bougon
Comme le chat devant son pochon
Matou qui frise ses moustaches
Moitié voyou, moitié apache,
Apollinaire déjanté
Tes vers ne sont que les couplets
De la Chanson du Mal aimé...
Sacré charabia !
murmure le mainate
droit sur ses pattes
qui préfère
Jacques Prévert.
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