Je ne comprends toujours pas pourquoi des vieilles bagnoles, dites de collection, des commodes Louis Machin, des cafetières chinetoques, des forceps du XIe, des bouquins tout pourris qui n'ont plus d'âge, voire des galettes des années de braises, prennent en vieillissant tant de valeur... J'ai bien envie de céder ma vieille pipe en bois, mes charentaises, et la main de ma soeur, qui datent d'avant-guerre... J'en tirerais sûrement quelques picaillons, qui raviraient un pantouflard près de sa cheminée... Un amateur de Messieurs Brassens, Chabrol ou Simenon, friands qu'ils étaient de la bouffarde qui vous chauffe les moustaches... Un zouave tout heureux d'occuper sa culotte, avec vous savez quoi, en se disant que c'était mieux avant...
Finalement, y'a guère que les bestioles comme nous, qui perdent des pions à la Bourse aux Affaires. En prenant de l'âge.. Sur le quai de l'oubli, à la brocante des romanos, on ne vaut plus un rond...
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