Suivez la D 238 sur deux kilomètres, puis tournez à droite. Traversez les Grands Champs. Poussez la barrière à moutons pour rejoindre le sentier qui longe la rivière. Prenez garde que des patous ne soient pas de service ( rares à cette époque. Le bétail est à l'abri, et les clebards comptent, et recomptent les bestiaux pour passer le temps, et pioncer ), puis traversez le buisson d'épineux jusqu'au caillou marqué d'un point rose. Rejoignez le chemin de balisage qui vous mènera à destination après la traversée du pont aux Epines. Attention ! A cette époque, la ferraille est glissante, et vos gambettes ne survivraient à une chute malencontreuse dans les épines sus nommées (?). Les chutes sont toujours malencontreuses, vous avez remarqué ? Marchez encore un kilomètre. Vous êtes arrivé. Si vous êtes chanceux, vous les apercevrez. Installés à croupeton entre deux pierres, ils fument tranquillement leur cigarette, papotent le nez au vent, et les poumons à l'air.
Ne les effrayez pas. Ces bestioles sont peureuses, asociales, et ne supportent pas que l'on prenne des photos souvenirs de leurs gueules cassées. Mais gentilles aussi... Elles se lèveront fissa, et partiront sans grogner ( psg humour de buvette ! ).
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