lundi 21 février 2022

 D'abord, on se fout sur la margoulette. Ca peut durer longtemps... On a vu des guerres centenaires, des batailles en neuvaines, ou des putschs éclairs, ça dépend du contexte... L'essentiel étant qu'on canarde à vue, dans les tranchées, les jungles, sur les trottoirs des villes, jusqu'aux guérillas urbaines qui ont pignon sur rue. Faut qu'ça saigne disait Boris dans son sinistre Tango... Jusqu'au jour, où un benêt plein de bonnes intentions demande qu'on se repose un peu... De toute façon, y'a plus de place pour enterrer les macchabés... C'est pas con comme idée, disent les autres... Installés au milieu des ruines, on signe alors des trêves, des armistices, des Plus jamais ça... On drapeaute ( du verbe drapeauter. Tant pis pour les linguistes ! ) aux monuments, on commémore ces morts de misère... On s'adore de babord à tribord... Y'a plus qu'à tout reconstruire pour un avenir meilleur, qu'à remettre le chantier en état, refaire des mômes qui en font une binette devant l'héritage...
Et quelques décennies plus tard, on remet le couvert... Pour un cheveux dans la soupe, une frontière mal fermée, un pignouf qui se rêve roi des pignoufs, le Diable, le Bon Dieu... Tout est bon pour essayer les nouvelles bombinettes, les drônes qui dézinguent à vue, les cyber attaques qui font la fierté des Nimbus de tout bord... On mobilise les troupes, on roule des mécaniques dans les défilés... Les nouveaux va en guerre se pignolent, astiquent leurs baïonnettes, et les pacifistes bêlants en sont pour leurs frais... Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, le Donbass ou l'Ukraine...  L'histoire peut commencer.
La mort ricane, et sort côté jardin
Humeur chafouine..

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