Les bourricots sont venus demander aux zigotos des nouvelles de la guerre... Est-ce qu'on allait subir des restrictions sur les aliments du bétail... Les tauliers se faisaient des cheveux sur le cours du foin, ce qui n'augurait rien de bon pour la suite.. C'est que l'herbe est encore rase à cette période, a dit le plus vieux, un aliboron qui boitait un peu suite à une mauvaise chute de cheval (?). Et Messieurs Dames, question abri, vous pouvez constater qu'on est plutôt mal lotis... Une vraie cabane de gitans... Voilà ce qu'on a comme niche en cas de mauvais temps... Les clebards du haut sont mieux logés que nous autres... Des saletés qui passent leur temps à gueuler haro sur le baudet...
Les deux Bourriquet ( Monsieur et Madame Bourriquet des Brumes ) ont rassuré les bestiaux. Pour l'instant, ils n'avaient pas croisé de missiles ( sans doute partis en croisière ) ni pris une ogive sur le coin du museau. Pas même senti une odeur de vodka qui serait venue leur chatouiller les narines... Pourtant la bibine, c'était leur rayon, et Kalin Kalinka une copine pas piquée des verres qui ne rechignait pas à la boisson ( comprenne qui pourra ! ndlr ). Le soleil faisait le beau dans un ciel dénué de toutes mauvaises intentions...
Ils se sont fait câlin comme cochon, et chacun est reparti à ses occupations. La guerre se fait du blé sur le dos des pauvres gens, animaux, ou pas, les roulent dans la farine, et le meunier ne peut pas être " au four et au moulin" c'est bien connu...
De notre correspondant...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire