On peut, sans risque de se fâcher avec son voisin de palier ou les cosaques de l'autre tordu, dire que les déboires musicaux de Bourriquet sont nombreux... Je ne vais pas vous les citer ici, vous sachant très occupés par la guerre, le prix de l'essence, et le rivus qui fait la tronche, remplacé dans vos têtes de bois par les saillies ruskoffs... On est en droit de se demander laquelle de ces deux merdouilles ( pandémie touche pipi ! Invasion piège à cons ! Tournez manèges ! Tirez la queue du mickey ! Relisez Jean Vautrin ! ) fera date dans l'histoire. Les deux sûrement... Les papivores de tout poil, se lèchent déjà les babines... En attendant la prochaine ( merdouille ) bien sûr...
Ces bidouilleries sont quand même une sacrée affaire ! Même si le temps... Les vieux hippies comme Bourriquet, n'imaginaient pas, un jour, accrocher des Masters of War tous neufs à leurs cintres fleuris, soufflant sous leurs masques, cigarettes, et pt'ites pépées, se contentant des arabesques à n'en plus finir de la guitare de Jerry Garcia, un poilu, mort reconnaissant. Pensaient finir en pères peinards entourés de nuées qui fleuraient bon l'eucalyptus, et d'un Gimme Shelter bien burné pour flemmarder dans les travées du champ de navets... En sont pour leurs frais, les babas... Plus près d'Apocalypse Now que des bacchantes de David Crosby un gentil que tout le monde a oublié...
Donc je ne vais pas vous ennuyer avec les mésaventures du baudet.. Peut se repasser en boucle tous les Woodstock d'avant Altamont, je m'en fous... Pour ma part, trouillard comme je suis, je continue à fredonner cette enfantine " Prom'nons nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ". Ca ne résout pas les problèmes... Mais ça perfuse gentiment le quotidien...
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