mardi 8 mars 2022

 J'ai posé les doigts sur le clavier histoire de conclure une bafouillette de mon cru... Pas une gaudriole... Non, un machin à faire pleurer dans les chaumières, tristounet comme un matin Ukrainien, qui en trois rimes, et deux alexandrins raconte les fausses larmichettes, des menteries amoureuses, bref des cucuteries qu'un Oteur qui se respecte (?) doit avoir dans son répertoire... Des pleurnicheries que même le fameux faussaire du Vénéré, a oublié dans son catalogue... Il en a d'autres ( le Vénéré ) vous me direz, des histoires ( de faussaire ) et pas des moindres... Il faut rester humble devant un tel étalage... Accepter sans broncher que dessous les moustaches, et sa vieille pipe en bois, fleurissent des circonvolutions qui vous envoient aux fleurs sans couronnes (?). Vieux bougre ! Tu pourrais nous aider ! a murmuré la muse qui fait le ménage dans mon gourbi, secoue les tapis, et tant pis, je le dis, me cause bien des soucis...
Perdu entre les noires, les blanches, les phalanges usées pire un cierge du dimanche, sur les mots, j'ai mis quelque musique qui se voulait ludique... Un vrai piaf sur la branche... Trois notes, et puis, plus rien... Il chante faux le serin, tagada tsoin tsoin...Toutes les trompettes ont pris perpète, les cymbales se sont fait la malle, et la grosse caisse en fait des caisses... Caressant mes cheveux d'une main toute ramollie, la muse toute attendrie m'a dit, 
T'en fais pas mon pt'it vieux, n'est pas Mozart qui veut...
Elle m'emmerde, elle m'emmerde vous dis-je... ( la muse ).
Le Merle rabâcheur..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 H                                                                                                           U                              ...