La rénovation des murs, le ravalement de façade n'ont pas produit l'effet escompté. A croire que Ma petite entreprise n'emploie que des fainéants, des mous du genou qui hérissent leurs poils au plus petit travail... C'est pourtant pas la mer à boire que de bavasser quelques phrases, qui mises bout à bout, feraient la nique à nos candidats, ou ressembleraient à cette lettre reçue dans les années de jeunesse, quand Zézette me racontait ses déboires... Ha ! Zézette, que de souvenirs ! Mais que tchique ! Nique te maman dirait un rappeur bien élevé... Pas une luciole pour éclairer ma planète... Y a un brouillard de dingue dans ma lanterne, que même Jack, l'éventreur bien connu des prétoires, n'y retrouverait plus ses donzelles ! L'artisanat n'est plus ce qu'il était, et tu as beau tirer des traits sur un canasson, il n'en deviendra pas zèbre pour autant... Je demanderais bien conseil à ces cabinets qui font les poches de nos glorieux penseurs, mais ma pension de cigale ne suffirait pas à payer les entrées dans un gueuleton organisé par ces zouaves ! Inutile d'insister sur ce pognon qui se barre, les malfrats ont toujours d'autres tours dans leurs sacs Vuitton pour saigner le pauvre peuple...

J'annule donc la réunion de colocataires avec Boris, et le chien Balthus, et m'en remets aux bons soins de cette foutue muse qui joue, et qui s'amuse de ma pauvre cervelle, plus sèche que les cailloux qui bordent la rivière où... etc.. etc... Reste plus que l'oeil un peu triste de Globo le taureau, qui se demande ce qu'il fout dans une telle galère...

Que la belle fasse gaffe. Pendant qu'elle m'use, qu'elle fait la cornemuse ( ouais, elle m'en joue souvent le soir pour m'endormir, mais c'est une autre histoire ), moi...

Je ruse...