La fieffée garce a repris Isidro. Il était parti un mois dans les iles, histoire de revoir la familia... Prier la madone, et ses ouailles, comme ils ont l'habitude de le faire dans l'été, pour se faire pardonner les péchés d'hiver... Les broutilles, les entorses au fameux règlement dictées par le sanguinaire du haut...

 La grosse enflure a quand même été sympa. Le temps qu'il rallume ce cigarillos puant qu'il ne quittait jamais, de finir la chopine planquée sous l'évier, elle ( l'enflure ) l'a soufflé comme les bougies de son septante, septante, qu'il avait fêté avant les grandes chaleur, quand Kiki le clebs, s'éloignait jamais du fourneau, de peur de choper une fluxion de poitrine... Pas d'hosto à la con, de pucier trempé, de perfs, en veux tu, en voilà. Juste un petit courant d'air, qui ne laisse pas de trace... Le must...

Je le connaissais pas plus que ça le gonze... Je le croisais. Salut, ça va ? Ca pousse ? Il voulait me vendre sa Deux Chevaux  de collec, histoire de racheter des loupiotes de couleur qui brilleraient dans les nuits d'avant le Père Noël... Y'a peu de chance qu'au prochain réveillon, le bougre sable le champagne !

Salut Isi.

Arrêt minute.