vendredi 19 août 2022

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 Et puis un soir d'été, elle a disparu.. Je n'y ai guère prêté attention, habitué à ses fugues - comme on supporte les petites manies d'une jolie femme - trop occupé que j'étais à chopiner avec Chopin, et les autres, je n'ai pas remarqué ce grand matou noir, à la chevelure hendrixienne qui lui jouait Sombrero et mantille du haut de sa gouttière... Ce fut un grand remue ménage dans ma tête de piaf.. Je me mis à maudire toute cette race féline, les blondes aux grands yeux, les chatteries langoureuses de fin d'après midi, les miauleries (?) qui incitaient aux calins... Je cherchai maintes consolations dans les bras de chiennes de passage, lionnes africaines, ou bâtardes de comptoir (?), rongeant des os que mes pauvres ratiches avaient du mal à digérer...
Et puis le temps fit le reste... Aujourd'hui, je fais le canari dans mon pigeonnier, et vit avec une bande de cafards. Ils ne me dérangent guère... Vivent leur vie dans les tuyauteries, comme des cafards qu'il sont... C'est un voisinage très calme. Je n'ai qu'un regret... Ils n'apprécient pas plus que ça les polonaises de Fredo, et de ses acolytes... C'est dommage...
Passé simple.

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