Elle m'emmerde, elle m'emmerde, vous dis-je... Rassurez vous chers lecteurs, je ne vais pas pour la ènième fois vous tanner avec le répertoire de ce bon vieux Qui vous savez... Je vous sens fatigués, repus, pour ne pas dire absents devant tant d'allusions, de digressions ( refusé ! ) de charabia inconsidéré sur l'oeuvre du Bon Maître, que je ne vais pas me risquer à vous perdre. Déjà que vous n'êtes plus très nombreux à lire cette prose journalière, mais néanmoins brillante (?) et, que mes appels aux dons restent sans réponse, faut que je vous ménage ( comme la femme de ! rajoute une lectrice attentive )

Ben oui, c'est elle qui ce matin est l'objet de mon ressentiment ( refusé aussi ! ) Cette foutue femme de ménage ! La petite main aux grosses paluches qui gesticule dans l'entrée ! La voilà toute guillerette, pétillante dirait un auteur du siècle dernier, à me faire admirer la paire de moustache posée sous son pif, pareille à celle de l'autre guignol du syndicat... Et revancharde avec ça ! Prête à brandir sa  petite pancarte. A défiler entre le salon, et la cuisine, en gueulant des slogans que mes chastes oreilles ont du mal à comprendre... Je suis d'accord avec elle. Les mollahs de la finance s'en mettent plein les poches, les barons du pognon se gavent pire les canards de Sarlat, et autres bourgades du pays, où l'on sait encore apprécier la douceur du gras au fond de l'assiette, mais est-ce bien une raison pour entonner des chants révolutionnaires le poing levé, pendant que je lève le coude ? Va pas nous refaire 89 cette pouffe ! Remarquez quand on y pense, quand on y soit, on se dit que...

Arrêt minute.