Sûr, qu'arrivé au-dessus du mamelon, les yeux perdus dans le paysage qui se prend pour les Appalaches, ou je ne sais quel alignement de cailloux venu du fond des âges, quand les bestiaux de Jurrassic faisaient la pluie, et le beau temps, les narines grandes ouvertes à toutes les propositions d'un blizzard glacial qui se fout du réchauffement climatique, et te fait regretter le bonnet péruvien que tu avais chipé au marché à un travailleur sans papiers, tu te poses, entre deux courant d'air, la question essentielle. Qu'est-ce que je fous là à me geler les arpions... Y'a t-il une vie après cette grimpette ? Ou sont passés mes poumons, et mes pantoufles ( Jean Constantin pour les plus vieux ), est-ce que le vieux Lula va sortir le Brésil de la merde ? Reverrais je un  jour, les Joyeuses commères de Windsor, et cette Mélanie qui défrayait la chronique dans mon Bulletin de santé ? 

Rien de bien essentiel au fond...

Reste la question à un million de dollars...

Quand est-ce qu'on redescend ? Et par quel côté ?

On se parachute, ou on attend l'hélico ?

Je sais bien que j'exagère, et que les marmottes rigolent encore du grand dadais tremblant des mandibules, glacé comme le Miko de la fable, qui cherche la sortie dans le brouillard tombé trop vite, mais que voulez-vous, faut bien que je vous tienne au jus de mes pérégrinations ( refusé ), que je vous ravisse de mes aventures, pire la baronne dans son boudoir, avant que lassés par ma prose, vous décidiez de courir deux lièvres à la fois, ce qui n'est pas chose facile (?).

Carnets de voyage.