Ron s'applique sur la slide.... Faudrait pas que ce petit blues country dérape par manque d'attention... Keith a l'air tellement heureux de pousser la chansonnette. De chiper la vedette à Mick, qui doit comme d'hab, en coulisse se mirer dans le miroir, ou plus prosaïquement ( refusé ) boire un coup, histoire de soulager ses vieilles cordes vocales... Et la mixture prend doucement. Se glisse dans les travées, transpire sur ce public par franchement rock and roll... On ne cassera pas de fauteuils aujourd'hui, On ne cramera pas de bagnoles en se bastonnant avec les flics... Peut-être un peu de coke dans les narines pour faire monter la sauce, mais raisonnables... On applaudira gentiment, en sautillant au balcon, là où les invités du Président ( le priapique Clinton, et sa clique ) s'agglutinent, pendant que Keith, sardonique et rigolard n'est pas dupe de l'histoire. C'est lui le diable en fait. Disons, pour expliquer aux néophytes ( refusé aussi ! ) un Diablotin qui fait le zouave depuis les débuts du Swinging London, accroché aux vieilles branches du blues de Muddy à s'en faire péter les neurones... On sent bien qu'il aurait préféré en Guest star le vieux Chuck au jeunot Jack White, mais Mick n'a pas voulu... Mick qui fait sa gym, s'éclate sur son harmonica avec Buddy... Satisfaction man...soupire Martin derrière son armée de caméras...
Demain : Les Adieux de Jacques Brel à l'Olympia... Chauffe ! Chauffe Marcel !
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