mardi 28 février 2023

Chère

                                                                  Jeannette,

Si je me permets de vous appelez par votre prénom, qui entre nous et je ne sais qui, semble tout droit sortir des années d'avant guerre, du temps béni où des dieux rigolards mettaient la zizanie aux noces de Jeannette, justement, sans se soucier du climat, des bonnes manières, et de la meilleure façon de mettre sa fiole en valeur (?), c'est qu'un facteur farceur, ou amoureux, sait-on jamais - depuis que les technos imbéciles de la Poste ont supprimé notre bon vieux timbre, les préposés au courrier sont tout tristes, tout déconfits sans leur Marianne - a ( le facteur) glissé dans ma boite un journal qui ne m'était pas destiné. Perfidie de ce temps où les enveloppes plastoc se collent entre elles pire des ados en chaleur... Bref, étant moi-même abonné à ce canard, et considérant que le double emploi n'est valable qu'en cas d'adultère, j'ai traversé la ville sur mes guibolles de flanelle pour glisser la gazette dans la fente de votre boite. N'y voyez là aucune allusion éroticoporno, bien que mon petit diable toujours en alerte, rigole encore d'une telle facétie, toujours prêt le coquin a en appeler aux propos égrillards, et de mauvais goût, qui font frissonner les pimbêches de la paroisse...
Vous habitez chère Jeannette, une bien jolie résidence, pelouse de golfeur, et entrée sécurisée. Le genre d'endroit où personne n'aurait l'idée de rentrer bourré, et de pisser sur les bégonias, en gueulant Mort aux vaches, et vive l'anarchie. J'étais bien content que l'humour bête, et méchant de nos amis persifle jusque dans les beaux quartiers. J'ai même envoyé aux fleurs une vilaine qui gueulait parce que j'avais marché sur son caniche, vous dire... J'ai souri quand elle a menacé d'appeler les pandores à la rescousse, en pensant qu'il y a cent ans, Dieu créait Cavanna. Nous ne pouvions pas occulter un pareil anniversaire. Je ne vous embrasse pas, chère amie, mais vous souhaite bonne lecture....
Journal Confus.
22/02/2023.


1 commentaire:

  1. Merci de fêter l'anniversaire de la naissance et d'oublier l'autre... celui où tout s'est arrêté... enfin je l'espère, sinon... ça laisserait voir... la mélancolie... d'un avenir... désespérant

    RépondreSupprimer

 H                                                                                                           U                              ...