Allez... Voguons sur la vague. Larmichettes, et lippe tristounette. Laissons le vieux ronchon jamais content dans le fossé des oui, mais... quand même, faut voir... Toujours à ergoter, à couper les cheveux en quatre. Bref, pour une fois, allons dans le sens de la marche ! C'est vrai que la petiote était bien mignonne, avec ses cils de chatte battant le pavé (?), et ses gambettes à faire pâlir Mistinguette. Plus sexy que Marguerite Duras, plus mignone que la rose du poête, bien conciliante, et patiente à supporter le zèbre de la rue de Verneuil, fût-il (futil ?) un géant de la Javanaise... Aimée de tous les français, comme Raymond Poulidor, ou J.J. Goldman, copine avec Joe Dallessandro, l'égérie de la Factory, et de Paul Morrissey, c'est du lourd... Elle fut longtemps la rigolote de service, l'accent rosbif dans son panier d'osier, le petit Chaperon un rien salope qui faisait bander le loup, et peut-être la grand-mère, va savoir... Son gandin de mari lui fit pousser des soupirs énamourés, astiqua tant et bien la lampe, qu'elle finit par devenir une chanteuse à succès... Une égérie comme on dit aujourd'hui, une icône que la camarde a mis en vrac rien que pour nous foutre le bourdon, et faire verser quelques larmes à Mélody Nelson...
Sinon Maurice Larve a pris aussi son ticket pour l'excursion sans lendemain... Fondateur de la Manufacture de pipes Larve père et fils, - Paris Londres, à la Belle Epoque, président de nombreuses associations, fervent défenseur de la confrèrerie du lard gras, et du saindoux, conseiller municipal à plusieurs reprises, il manquera beaucoup à la contrée. A-thon dit un jour à ce brave homme, que son patronyme mis dans le bon sens devenait le nom d'un musicien célèbre ? Peur-être bien que oui, peut-être bien que non... Si c'est le cas, ne doutons pas que le bonhomme connaissait Le Boléro...
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