Je suis toujours en bisbille avec Machine. Le temps d'enfiler mes chaussettes dans le bon sens (la gauche, la droite, et Bayrou au milieu), de rallumer la chaudière, et le calumet de la paix, j'entends son crincrin qui me couine dans les oreilles.. Des litanies qui m'apparaissent être de bon sens (comme mes chaussettes !), quand je suis d'humeur taquine, ou une source d'emmerdements sans nom, quand je suis d'humeur chafouine... La bougresse n'apprécie pas que je la traite comme une pouffiasse ivrognesse, une dame pipi des ragots... Que je ricane devant ce petit couple béruéen, et que je les confine dans la fosse à cochons, eux qui, sont des citoyens respectables... Bref, que je me paye leur fiole gratis...  Elle rouscaille, tempête, que je ne suis qu'un bon  à rien, mauvais à tout*, et que mes inepties lui font mauvaise réputation auprès de ses voisins de palier. Elle me tape sur les doigts, me met au piquet, me prive de jaja, menace de me casser les genoux, de fermer une bonne fois mon clapet malfaisant. C'est vrai qu'il est plus facile de dégnigrer son prochain au prétexte futile de rire un peu, de dénoncer le Diable, et le Bon Dieu, bien planqué dans le confessionnal, derrière sa mauvaise foi, que de pondre de beaux oeufs qui font triquer les pensifs penseurs. T'est qu'un faiseur d'omelette ! Un écrabouilleur de poussins ! Saoulé de  coups, j'ai beau lui dire que cela n'a guère d'importance, elle monte sur ses ergots, et bat mes blancs en neige (?). De là à me faire subir un vrai tonnerre de Brest avec des cris d'putois, au pt'ti déj, je me demande si Machine ne serait pas un peu méchante. 

          * Le spountz.

          Méchant (5) 

     

 

 

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