J'ai bien essayé de convoquer les deux partis. Celui du dessous qui souffle comme un diable sur nos prairies, nos forêts aux racines rabougries, nos vaches assoiffées, et celui du dessus qui brille pire un astre en folie, et fait tomber sur nos têtes le fameux ciel des Gaulois... Des grelons plus gros que mes bourses, et des éclairs qui font pâlir de jalousie mon pâtissier, tout cela sur les toits de nos carrioles, de nos cambuses, qu'en peuvent plus de tant de temps, de temps en temps, de taons en taons... Déjà que les assureurs nous font les poches, si l'un baissait le chauffage, et l'autre remontait le frigo, ça baisserait nos cotisations, les kangourous seraient contents, et les ours qui vont cul nu, satisfaits d'un nouveau règlement climatique...Vous voyez le genre... Je leur ai donc proposé un cessez-le-feu immédiat, et sans condition... Un rafraichissement de toutes les façades du monde, un petit crachin entre deux éclaircies pour faire mousser mes feuilles de beuh... Un peu de vent pour mettre les voiles... Vous l'aurez compris... Un pt'it coin d'parapluie contre un coin d'paradis... Mais ces deux rustres préfèrent la java des bombes atomiques... Qu'est-ce que j'y peux moi.
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