mercredi 31 octobre 2012

AFFIRMATIF

Une lectrice assidue me disait Hyèreausoir ( Var ) entre la poire, le fromage et une chopine de "Grand Cru" alsacien ne rien capter au "Retour en Force"... Qu'elle se rassure nous non plus... Mais que voulez-vous, il faut bien que tout le monde vive... Et souvenons-nous que dans le passé, Hortense a commis quelques crimes et délits avec son guignol et que François Mitterand croyait aux Choses de l'Esprit ( ceci n'ayant rien à voir avec cela comme d'hab ). Donc acte. Nous convoquons ce jour l'Oteur devant l'Assemblée, qui ressemble de plus en plus aux clowneries d'Hallowen affublée d'une tronche de Toussaint ( l'Ouverture ) pour qu'il donne quelques éclaircissements sur cette prose quelque peu aléatoire...
Celà me rappelle à l'instar du Vieux Droopy, la belle Sylvia (Emmanuelle on s'en branle... Humour) et tous ces films devant lesquels nous pioncions religieusement (enfin surtout moi...) pour rentabiliser nos cartes " Art et Essai"..
J'avoue bien humblement avoir sombré devant "La Montagne Sacrée"et autres " Gauloises Bleues"... Mais nous vivions une époque pleine d'intempéries ( comme dirait un pékin flottant dans la grosse pomme ) et nous aimions tous ces films et ces acteurs... Dallessandro le prems, mais aussi P. Clémenti, J.P Léaud, Depardieu (à jeun), Stevenin et Bouchitey (Lune Froide), la belle Bulle et la non moins belle Anna... De tout ce fatras, on a conservé sous le coude quand même quelques bons souvenirs... Les Bunuels surtout, quelques Gode Art (ouais.. je sais..). Enfin, je parle pour moi.. Je suis pas aux "Cahiers du Cinéma" et je suis très subjectif dans ma façon de voir les choses ( disait l'aveugle pouf ! pouf !).
Aujourd'hui qu'on se tape des panouilles qui racontent les soucis de couples bobos confrontrés avec l'homosexualité latente d'un cousin venu de Bretagne avec une bourrique d'huîtres et un robot Moulinex qui promet des files d'attente chez Monsieur Paul Emploi, lequel a une relation coupable avec un couple trans venu des étoiles et bien décidé à ratatiner notre bonne vieille terre, avouez que ces peloches avaient une autre gueule (Vieux réac).
Reluquez donc pour voir le Joe et la Jane dans "Je t'aime moi non plus"... Rien que le générique... On a jamais fait mieux dans l'Eros Transpirant...
AFFIRMATIF  aurait dit l'Homme à la Tête de Choux.

lundi 29 octobre 2012

RETOUR EN FORCE ( 5 )

- Alors, paraît que t'es blindé comme un coffiot suisse au fonds de ton gourbi ? Que tu veux plus entendre parler de nous ? Pire tu nous conchies sur la place publique ! C'est pas bien... Pas bien du tout mon vieux balourd... Pas chrétien... Ca demanderait presque des excuses... On pourrait te mettre à l'amende mon salaud... Te refiler une maladie tropicale, des bestioles dans la malle  ou pire un contrôle fiscal en forme de touché rectal...T'envoyer Julie Belles Pognes notre savateuse qui, d'un coup de mamelle te ferait ravaler toutes tes méchancetés...
Le fait d'avoir fricoté tout l'été ( comme disait la fourmi ) avec l'Oteur, d'avoir fait le mariole avec ton cabbot et ta donzelle ne t'autorise pas à nous envoyer aux fleurs... Comprends vieux tas de cendres, t'es sur le même raffiot que nous... Tous refaits comme des bulots sur un plateau de fruits de mer que le vilain scribouillard déguste selon son humeur... Mais y sait plus où y tape l'Affreux... Se mélange les pinceaux... Regarde nous... Hortense et la sainte famille... On était une assemblée tout ce qu'il y a de convenable... Un tas de bons gars qui repeignaient le voisinage à coups de côtelettes à la moutarde ancienne ( recette Marmiton ) arrosées de jaja bon marché... Et deux pages plus loin ( que quoi ? ) nous vl'a devenus une bande de manouches, sacripants, voleurs de poules... Pourvoyeurs de poudre magique qu'aurait rendu accros toute la brigade du Gilles Trouille... Pourquoi pas trafiquants d'organes avec une maffia tchétchène... Paraît qu'il aurait même reçu la visite des tauliers du ciel... N'importe quoi...
Remarque que le Gilles, qui aurait cru, que sous son képi, y'avait tant de ressources... Il en a fait un petit commerce de la farine des étoiles... L'a rendu addict la moitié du pays. D'abord ses collègues qui le charriaient sans arrêt avec son blaze, puis les femmes des collègues, toutes prêtes aujourd'hui à lui faire une mignardise pour une petite dose,  puis le maire, le préfet, la sous-préfete, l'homme de science qu'avait toutes ses facultés et qui depuis les a perdues ( Voir Raymond ) et les enfants naturels du bedeau... Il se goinfre douillettement le perdreau... Nous on fournit ( bien obligés, y nous tient aux pattes pour une histoire de poker-menteur ) et lui commercialise... La Cristoballine qu'il l'appelle la mixture... Il a pris des parts dans le sport, la musique, la politique, les cages d'escaliers de banlieue et à moins d'une cabbale cryptojudaique, y va pouvoir se payer la triumphe spitfire qu'avait Frank Alamo sur la couverture du numéro 14 de Salut les Copains, collector paru le 12 octobre 1963, le mois où la môme Piaf se faisait la Belle et où le Jeannot faisait la Bête... Mais ça n'a rien à voir...
Charbon de Bois se réveilla en sursaut.. Il transgouttait comme les sources de la Bourboule et le pageot ressemblait au Parc des Princes après une rencontre de France Irlande... Il entendit Nini qui s'affairait dans les gamelles, essuya d'un revers ( t'as remarqué on essuie toujours d'un revers, jamais d'un coup droit ! ) la bave qu'avait généreusement étalé Boccuse sur ses broussailles et se demanda s'il serait assez grassouillet pour passer l'hiver qui s'annonçait vachard avec toutes les restrictions que nous promettaient les baltringues du Château...
Il avait raison le James, l'Oteur perdait les pédales...

dimanche 28 octobre 2012

FIN DE SIECLE

Comme dirait Jean Hedern...
Ca va faire bientôt quinze ans que la Monique Serf
a emporté la clef du cadenas qui ouvrait la porte au
bonheur et à l'émotion...
Ca valait bien une petite larme rose...
Mais si, vous savez...
" Un homme une rose à la main... "
C'était au siècle dernier et depuis,
On a l'air un peu benêts non....

samedi 27 octobre 2012

AVERTISSEMENT ( SANS FRAIS )

SI UN JOUR
PAR HASARD OU PAR
INCONVENANCE, JE VENAIS
A RENDRE MON TABLIER, SOYEZ
GENTILS... M'ENVOYEZ PAS DANS
LA MAISON DU BON DIEU... NON PAS
QUE J'AIE QUELQUE RANCUNE CONTRE
LE DAB... LES CHOSES DU CIEL M'INDIFFÈRENT
ME SONT IMPENETRABLES COMME DISAIT
JE SAIS PLUS QUI...
MAIS
JE DETESTE LE SON DES CLOCHES...

vendredi 26 octobre 2012

ULTI MA TOM ( En français dans le texte )

Monsieur,

Nous vous avons envoyé dernièrement un courrier vous enjoignant de sortir de votre cécité musicale pour vous intéresser un peu aux choses du monde.
Cette missive, cordiale vous en conviendrez,  vous recommandait de laisser tomber ces Do Fa Sol intempestifs qui colonisent vos esgourdes et emmerdent vos voisins...
Plusieurs solutions, gratuites et sans engagement de votre part, vous étaient soumises par nos conseillers.
- Faire l'acquisition d'un de ces merveilleux appareils qui vous permettent de rester en contact direct avec le monde. Ainsi vous auriez des nouvelles de votre cousin Germain qui escalade la face nord de l'Everest et qui l'a perdu ( Le nord ) dans une transaction douteuse avec un sherpa atteint de lombalgie aigue... Plaisant non ?
- Vous inscrire sans crainte et sans remords sur tous les réseaux sociaux qu'ils soient mafieux ou non. Vous convertiriez ainsi les heures passées inutilement sur votre accordéon à bretelles,  en parlotes, envoi de photos de vacances, blagounettes en tout genre, amitiés virtuelles et branlettes communautaires qui,  si elles ne servent pas à grand-chose non plus sont bien agréables pour faire avancer les aiguilles de la pendule qui ronronne au salon.
- Faire journellement les douzes petits pas règlementaires qui vous conduisent chez la boulangère où vous seriez content d'apprendre que l'information circule plus vite qu'une transfusion sanguine dans les bourses d'un cycliste amerloque. Les ragots émanant de cette langue bien pendue vous mettraient en joie pour toute la matinée, nous n'en doutons pas, car il est bon de blablater sur ces cons de voisins, les quels, vous le remarquerez très vite, font de même sur leur propre voisinage. Tous ces petits riens, ces racontars, créant une ambiance de poulailler en folie sans la pestilence des fientes... Comme dit le proverbe " Qui va à petits pas, ne sent pas sous les bras ".
Une conversion aux jeux de hasard, grattages, tarots, lotos, canassons et paris en ligne ( et non pas en bouteille comme le suggère finement un collaborateur ) vous était  également chaudement recommandée. L'adage populaire qui dit que " Même un con peut gagner des millions " ne souffrant d'aucun scepticisme de votre part.
Nous constatons avec regret que vous n'avez pas donné suite à notre envoi. Nous vous réitérons donc notre offre par voie d'huissier, notre Société tournée vers l'harmonie, le bonheur et le porte-monnaie des couillons ne supportant pas les vieux grincheux qui se curent le nez, se gratte le derche en doutant de l'avenir du monde...
Bien à vous et sans commentaires.

mercredi 24 octobre 2012

IMAGES

FAUT SE MEFIER DES REFLETS
ET DES MIROIRS.
LA MERE QUI S'ETRANGLE AVEC
SON COLLIER DE FAUSSES PERLES.
LE PERE QUI BRULE SA CRAVATTE
AVEC SES GAULOISES BLEUES.
LE GRAND PERE QUI SE TAILLADE
LA COUENNE AVEC UN COUPE CHOUX
PRET A RASER LES MURS.
LES MAUX, LES MOTS ET LES SUMOS
QUI DEBORDENT DU CADRE...

mardi 23 octobre 2012

samedi 20 octobre 2012

jeudi 18 octobre 2012

NESTOR

Bon, mettons les choses au clair ( de lune ). Moi, Charbon de bois que l'oteur fait passer pour un ours qui boufferait de la viande crue et boirait du vinaigre ( Il en est capable le bougre ! ), je suis pas celle que vous croyez...Vous fiez pas à mon physique de Raspoutine cabossé... A mes paluches d'ogre et à ma bedaine de ténor... Sous la broussaille, bien planqué sous la couenne de croco, y'a jamais qu'un gars qui vous ressemble... Quatre extrémités, un carillon qui résonne et une boite à malice, qui, chez moi, n'en fait qu'à sa tête, bien que j'y applique chaque jour qui passe une couche de savoir-vivre parmi mes frèrots humains... Je la houspille quand elle sort des clous, et la remet droite quand elle fait son cheval à bascule... Comme vous, je vous dis...Comme vous, je cours après les mêmes carottes, fais la queue chez le boulanger et rêve de gagner à la Loterie Nationale... Alors quand l'autre Affreux me fait bouffer des entrailles de lapin et savater Boccuse mon clèbard adoré, vous avouerez qu'il déraille grave dans sa caboche à lui... Je suis un gars ben ordinaire dirait Robert.
Bref, revenons à nos croutons... Que je vous narre dans le détail...
L'ote soir, je finissais peinard une petite fiole de produit toxique devant la téloche. Nini était sortie avec la Belle Hortense ( Ouais, elles sont devenues copines, je vous raconterai plus tard... ), pour assister à la finale d'un concours de catch féminin, discipline qu'elles pratiquent toutes les deux les jours de solde. Je venais de me cogner l'extinction des feux de broussaille en Nouvelle-Zélande, l'inaptitude des tueurs en série à participer aux oeuvres de bienfaisance et deux sociologues qui jactaient sur l'influence du sado-masochisme chez les seniors, quand je tombe ( accidentellement ) sur la bouille de ce bon Léo. Le papa à Nestor qui raconte sa life... Des mirettes qui pétillent derrière ses pare-brises, et une classe pas possible quand tu le regardes tirer sur sa bouffarde... L'art de laisser cramer l'allumette tout en dégoisant sur son copinage avec Eluard, et au dernier moment, l'enflammer sur le culot... Un gros nuage de fumée bleue qui fait tousser l'interwwwouwwweur... 
Un mec sympa, lucide et un peu réac comme je les aime... Je savais pas qu'il avait été pote avec les surréalistes, inventé le " décollage", écrit des poèmes et signé des manifestes pour sauver Léon Troski...  Il a fait pas mal de conneries qui, dans ces années-là ne vous envoyaient pas forcément en camp de rétention... Juste un coup de pied dans le derche et tu repartais tapiner sur la lande.... Faut dire que c'était avant la guerre... La deuxième, celle qui ferait s'enflammer les guignols de tous poils... Il parle de Breton, Dali, Magritte et les autres comme des voisins de palier qui prennent l'apéro ensembles... Sacrée fréquentation quand même... Autre chose que l'Oteur qui nous rebat les feuilles avec les aventures de Sylvain et Sylvette...
Vous lui direz à l'Oteur que j'ai passé une bonne soirée, qu'il arrête de me prendre pour le croque-mitaine... Je compte sur vous ( et sur les doigts de ma main gauche, celle de Django ).


mercredi 17 octobre 2012

ON

PEUT DIRE CE QUE L'ON VEUT,
LE BIGNOU À CHARLIE C'ETAIT PAS DU PIPEAU.
SI JE SERINE TOUJOURS LA MÊME CHANSON,
C'EST QUE CE VIEUX BEBOP ME SWINGUE DANS
LES MOULURES QUAND JE MARMOTTE AU FONDS
DU CANAPE.

dimanche 14 octobre 2012

RETOUR EN FORCE ( 4 )

Je finissais mon verre de blanc en regardant s'égoutter la vaisselle.. Ouais, figurez-vous qu'il y a encore des gars qui prennent plaisir à voir les empilements de tasses et d'assiettes sur le bord de l'évier... Qui seraient prêts à parier que la pile va se casser la margoulette au premier courant d'air, quand les deux bredins sont entrés. Comment j'en sais rien... Z'ont même pas sonné, pas toctoqué à la porte comme y'a marqué dans les livres de bonnes manières... J'suis pas sûr qu'ils aient seulement poussé la lourde...
Deux types assez zarbis. Pas le genre que t'irais embrasser sur les deux joues en demandant " Alors ça boum ? ". Un grand qui semblait avoir des heures de vol au compteur, l'air moitié Merlin l'enchanteur ( de variétés ) moitié Moïse en quête de tablettes... L'autre, l'air vachard du taureau qui va sabrer la poupée en paillettes qui lui secoue son paillasson rouge sous les naseaux... Vous dire l'ambiance... J'ai cru un moment qu'ils allaient me planter contre le mur comme des empailleurs d'animaux morts... Le temps de remplir mon godet, voilà le vieux qui se met à baraguiner :
- " Ma longévité m'a donné la connaissance du Tout " qu'il soupire notre druide gaulois en crachant sur ses sandales ( Va savoir pourquoi ? ).
- " Et ma charognerie la reconnaissance de Tous " renchérit le gnome enragé en crachant des étincelles sur mon linoléum qu'a pas besoin de ça pour ressembler à un village Syrien dans la tourmente...
- Bon, d'accord, mais moi votre charabia j'y comprends rien... Et puis je vous signale que vous êtes sur un territoire sacré, que vous me marchez sur les pinceaux sans avoir eu le tact de vous présenter...
- T'occupe ! C'est nous qui posons les questions et nos fafs sont restés dans la boîte à gants..
- On veut juste quelques tuuuyyyaux sur James et sa bande... Paraîtrait qu'on a vu le Grand Michel et sa radasse d'Hortense sapés comme des milords sortir d'une bagnole que même le prix tu l'imagines pas dans ta tête de piaf... Un carrosse teuton, sûrement un engin à go fast... Tu vois le genre... Z'ont pas dû sucer que des cailloux dans l'autre monde... On parle de détournement de fonds publics, de trafic d'influence,  de blanchiment de pognon comme n'importe quel élu du XIIIe.. Alors, tu comprends, faut qu'on intervienne, qu'on mette un peu d'ordre dans le poulailler... D'autant que la brigade de gendarmerie du sieur Trouille est fermée pour cause d'overdose massive... Faudrait pas décevoir Manu le Grand, lui qui se donne tant de mal... T'as dû en entendre parler non ? Tu nous rencardes en on repart comme on est venus.. Par la fenêtre, ça amusait Belbézuth...
Merde... Charbon de Bois avait raison. Les ruffians sont sur le sentier de la guerre et ça promet une bidouille digne du concours Lépine... Comme dit Monsieur Droopy dans ses oeuvres, les Jours Tranquilles à Clichy ( ou ailleurs, sacré Riton ! Que des bons souvenirs ! ) c'est pas pour demain... Si même les Dieux s'en mêlent, ou va-t-on, je vous le demande...

CONTINE

Y'a Léon
Le héron
Qui fait des ronds
Scrute le fonds
Ou les goujons
Qui sont bien cons
Font
Des p'tits bonds..

Cette histoire Cré non
de non
Va bien finir
En queue
D'poisson...



LES ANGES ( SUITE )

PRENANT LA POSE AVEC LA MARQUISE.
CHEVEUX D'ANGE ( COUPES EN QUATRE )
L'UN PASSE L'AUTRE TREPASSE.

samedi 13 octobre 2012

jeudi 11 octobre 2012

RETOUR EN FORCE ( 3 )

- Hé ! Gros Balourd, viens m'aider ça inonde !
Tire-bouchon en action.
- Non d'un chien andalou ma pôvre Nini, Faudrait aller chez monsieur Machin acheter une machine, chez monsieur Turbin une turbine et chez madame Tapin une tapine... Sans compter Lapin/lapine, Matin/matines, Chagrin/chagrine etc... etc... ( A cette heure, l'oteur en déclin décline toute rime malveillante ), mais vu le prix des choses, c'est pas demain ma belle ! Demande à Boccuse de rogner le  tuuyyo du haut, le gris, avec la rondelle... Il va bien nous retrouver une vieille chaussette désemparée- je vous rappelle que les chaussettes vont par paire d'où le désarroi d'une renifleuse solitaire - Ce satané bestiau m'a encore bouffé deux pages de mon journal, ma boite de médocs et un paquet d'illusions perdues... Alors, pour une fois qu'il peut se rendre utile...  Sinon appelle les tire-bouchonneurs... J'ai pas que ça à foutre moi... 

mercredi 10 octobre 2012

CONTINE

C'EST LA MERE MICHELLE
QUI GOUTE À L'AMER
TUME
DE LA MER
QUI S'EMMER
DE
A FAIRE
DES VAGUES...


mardi 9 octobre 2012

SANS FRANCISCO

C'est une maison rose
Qu'est pas accrochée à la colline.
On y vient à pied, à cheval ou en voiture
Selon le temps...
Sans Francisco qu'est retourné au pays
Préparer la brandade...

lundi 8 octobre 2012

RETOUR EN FORCE ( 2 )

Charbon de Bois lisait dans l'arrière-boutique. C'est ainsi qu'il appelait la pièce où il avait installé son pucier, sa table à musique et quelques souvenirs qu'il conservait précieusement enfermés dans des fioles en verre ramenées lors d'un voyage au Touasensous, pays qu'il visitait ( rarement ) lorsque les " Choses " du Sieur Pérec le poussaient vers un consumérisme à la con...
Des chaussettes usagées, un téléfon d'avant la dictature Jobsienne et les pastels que Nini punaisait d'une façon aléatoire sur les murs finissaient de "planter le décor " - faut une sacrée paire de marteaux pour planter un décor... Et les clous je te dis pas.. - Manquait plus que la Goldo à Jacquot pour sombrer dans le néo-réalisme un peu sordide cher à Vittorio de Machin, le voleur de vélo...
Il posa son bouquin sur une tête de lard qui lui servait de table de nuit et occasionnellement de tête à claque quand il avait ses humeurs et lâcha un soupir qui s'empressa d'aller batifoler avec une idée reçue qui prétendait qu'on pouvait vivre sa vie sans faire chier celle des autres et qui en disait long sur l'isolement du bonhomme dans un monde où l'on ne jurait plus que par le rapprochement des pékins, le co voiturage, la co propriété, le con cubinage et le Qu'esse à Ko, figure emblématique d'un univers en questionnement constant...
- Ca s'arrange pas mon histoire... bougonna l'énergumène.
Voilà t'y pas ( comme on dit après avoir franchi la ligne Montluçon-Guéret ) que le chien Boccuse lui avait rapporté de drôles nouvelles... J'avoue j'aurais dû avertir nos chers lecteurs que le vilain cabbot était doté en plus de son sale caractère du pouvoir de papoter ( en plusieurs langues s'il vous plaît ) avec ses potes à deux pattes, mais franchement, ça n'éclairait pas le débat et je me serais mis toute la critique littéraire à dos ( de chameau ). L'affaire était assez grave pour qu'il écoute d'une oreille pas distraite ( Ah ! la distraction des oreilles ! ) les divagations du Médor..
Gilles Trouille, représentant de la force publique, et sa brigade de perdreaux avaient rançonné la bande à James-Harley. Contre une demi-livre de poudre blanche expédiée du Mexique par Tonton Cristobal, ils assuraient une immunité quasimment diplomatique aux diverses saloperies que projetaient de réaliser les brigands venus de l'Autre Monde...
Ne me dites pas qu'après de telles révélations la soupe n'aurait pas un goût bizarre..
Par bonheur, Charbon de Bois était plus entrecôte et saucisson que navet carotte, mais quand même, faudrait faire gaffe à ne pas ingurgiter n'importe quoi. Les malandrins étant prêts à tout pour vous rendre la digestion difficile...

dimanche 7 octobre 2012

RENCONTRES



UNE VACHE
VERTE.






                                                      
                                         UN " DEJEUNER SUR L'HERBE ".




                                                            
        










UN POUCE.
                                                                
                                                        LA FEMME DE MA VIE...












vendredi 5 octobre 2012

Chaque fois que sonne l'horloge je m'apercois qu'un peu de
couleur ne nuit pas...

jeudi 4 octobre 2012

LES BOULES

Ah ! Mes bons amis ! Enfin un peu de calme dans la tempête ! Quelques instants à oublier la charognerie du monde...  La putasserie de l'existence... Comme si l'on décidait in petto de prendre un bain de guimauve dans une baignoire en sucre...T'imagines les Syriens arrêtant de se foutre sur la margoulette, les banquiers lâchant quelques biffetons et la morue d'en face qui te fait un sourire... Et bien t'y es ! Heureux comme un polisson sous les jupes de Nini,  comme une griotte dans la gnôle... Tu pousses la lourde des verts pâturages où nous dit-on tout n'est que calme, luxe et volupté... 
Je vous sens dubitatifs, circonspects, voire abasourdis qu'un tel excès d'enthousiasme vienne chatouiller une vieille pelure comme moi... Je comprends... Mais que voulez-vous faut quelquefois barboter en dehors de la mare... Eviter le vitriol et l'acide sulfurique qu'on nous perfusionne à longueur de soirée...Oyez ! Oyez! Bonnes gens prenez la banane en regardant les Championnats du Monde de Pétanque ! Un "sport" comme on n'en fait plus ! Pas de supporters ( un peu quand même ), pas de banderoles, pas de slogans merdailloux ! Pas de crispations dans l'effort, pas de claquages des rotules, pas de rictus, de doigts d'honneur contre l'arbitre.. Le dopage m'est avis que c'est Casanis qui l'offre, alors vous voyez... Y'a plus guère que le curling ou le concours international des mangeurs de raclette en Suisse Romande pour vous donner un tel sentiment de sérénité... Et les champions faut voire ! Des gars comme ton voisin de chambrée... Rien que du ventripotent, des musclors de pacotille qui doivent pas abuser d'anabolisants ou d'autres saloperies du même genre... Sont pourtant pas manchots les gamins, l'oeil vif sous la casquette, la paluche plus sûre que celle de Tonton Fernand qui traînait partout, ( mais comme toujours c'est une autre histoire... ) pour lancer la boule qui vous explose le cochonnet plus vite que Manu le Grand démonte un camps de Roms...
Là, c'est le concours de tir de précision... Un truc si simple que même Nimbus est passé à côté.. Quand l'Hommo Détritus redevient un loupiot qui vise, tire, pointe sur un bouchon pour l'éjecter du cercle des gens qui pensent... Pif ! Paf ! Poum ! Tu mords pas la ligne sinon t'es marron.. Le chinetoque a fait un "carreau" du tonnerre ! Sont partout ces bridés ! ( Pardon ! ) et notre Français qu'a pas les yeux en face des trous ! L'est pas en forme le garçon, sûrement la bouillabaisse qui passe pas.. On va pas se bouffer la rate pour autant... Ca ira mieux demain y'a le concours de triplette... Et là attention, on est des cadors...
Ah ! J'ai oublié de vous dire ça se passe à Marseille. Ca les change des kalach...
Bon, j'y retourne... On en discute après...

mercredi 3 octobre 2012

COLERE INDIGENE


COLLECTION

PARTICULIERE.
XXI e Siècle.

DISEZ LUI

M'ont dit
Le ver est dans le fruit
Le loup dans la bergerie
Le vin est tiré
Et
Les carottes sont cuites.
M'ont dit
Le temps ne fait rien à l'affaire
On fait pas d'omelette sans
casser d'oeufs
Tant va la cruche à l'eau
Qu'a la fin elle se casse
La faim justifie les classes
moyennes.
Tout ça
Passque j'avais oublié une
journée
Dans la boîte à temps.

mardi 2 octobre 2012

IL

faudra se souvenir de la bonne prestation de monsieur Didier Morville
dans le film de madame Maïwenn " Polisse ".
Je prends le pari ( truqué ) que ce type avec sa gueule de boxeur qui
cherche les noises sera le prochain " méchant " du cinoche français dans
les prochaines décennies. Pourrait faire de l'ombre au souvenir du grand 
Michel Constantin encore dans toutes les mémoires. A moins qu'il ne retourne
au placard pour les broutilles dont il est coutumier...
Sacré Joe !

lundi 1 octobre 2012

VIE CHERE

Il a demandé une entrevue au Conseil Général
pour obtenir une subvention qui lui permettrait
de compenser l'augmentation du prix du tabac.

PLAYLIST AM

6H30   Café Clop
6H32   Dont't Think Twice It's... Bobby.
6H45   Caca
6H50   Maggie's Farm Bobby.
6H54   Vaisselle
6H55   Café Clop
6H56   Quinte de toux
7H00   Clop
7H00   Le voisin se douche.
7H02   Sha la la la lee Small Faces.
7H15   Quel temps fait-il ?
7H20   Désolé Section d'Assaut.
7H21   Clop
7H30   Matchs truqués.
7H35   Dessins de Plantu.
7H46   Victor Jara's Hands Calexico.
8H00   Merde... Je me recouche...





 H                                                                                                           U                              ...