Je sais pas vous... Mais moi, quand je rêve, c'est toujours des trucs bizarroïdes, des machins qui bringueballent à tout va dans la caboche et qui feraient sûrement la joie du docteur des neurones, si la consulte était remboursée par la Sécu... Une vraie chienlit comme disait le Grand Bigorneau dans ces années où il faisait bon vivre... Paraît que tout le monde rêve... Moi, j'ai des doutes... J.P. Pernaud, V. Poutine ou les Anges de la Réalité tu crois qu'ils déraillent quand ils pioncent... Peut-être, j'en sais rien... D'ailleurs, çà me fait toujours rigoler quand je croise un gros mastard, un balaise qu'a les bras comme mes cuisses, poilu comme les jambes de ma voisine - Tu sais, le type qui d'un seul regard te fait comprendre qu'il est à sa place dans la file des caddies qui s'emmerdent au Supermachin et que si tu t'avises de lui piquer son rab à la cantine, il va t'en mettre une derrière les oreilles que t'auras les feuilles de choux d'un première ligne de Toulouse ( Où d'ailleurs ) pour longtemps... Je l'imagine le bougre en train de chocoter dans des délires nocturnes, à pleurnicher parce que sa vieille mère lui fait coucou sur le quai de la gare et qu'il peut jamais rattraper ces foutues valises qui cavalent partout... Il fait moins le malin le Jeannot, a les pecs qui se dégonflent, va pt'être mouiller le pyjama... Enfin c'est ce que je pense dans mon fort intérieur ( Voir Alamo ), ça me passe un moment plutôt que de mater la caissière qu'a du poil au menton et la permanente qui dégouline entre un paquet de riz et une radasse qui réclame ses bons cadeaux... Dur métier qu'engendre pas la compassion pour son prochain... Huit heures à voir défilfer des tronches cabossées c'est plus duraille qu'un concert du Vieux Bob... Elle, quand elle est en partance, c'est un chamboultout de boîtes de petis pois qu'elle dézingue... Et la fiole de son chef de service.. Au carcan le vilain ! Le goudron et la plume ! Et paf ! Voilà pour ta promo Basile ! Et Poum ! Tes réducs trouduc ! Enfin j'imagine vous voyez...
Le soir quelquefois, avant d'entrer le tunnel, j'essaie de sélectionner les prochaines déconnades, comme les bandes-annonces au cinoche si tu veux... Je me vois courir dans un champs de luzerne plus doux que la moquette chez mon docteur ou d'autres choses que je vous raconterai pas - C'est pas pour les enfants - mais ça marche jamais... Ca bascule toujours du mauvais côté...
Tiens pour vous dire... Cette nuit j'étais dans un port avec des nains qui déchargeaient des ballots de paille....
C'est pas n'importe quoi çà !
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