vendredi 16 juin 2017

LE ZAG...

Rentré sain et chauve ( souvenez-vous le ciseau ravageur sur mes crins de baudet ! ) de notre escapade en pays perdu, j'ai contacté illico le Père Noël, ce glandu barbu, ventru, pansu et rouge de honte d'avoir cédé aux sirènes d'une boisson bien connue des morpions,  contre l'assurance d'un CDI bien rémunéré, pour qu'il m'autorise à publier sur ma serviette ( j'aurais pu écrire torchon, mais j'ai la classe infuse que voulez-vous ! La prestance du Manu de l'Elysée et la fourberie de son Premier Ministre ! ) la foto de la ti'te cheminée que je trouve bien gironde avec ses hanches larges et son air de " pas fini " torché à la va-vite... Son foyer fait pour les côtelettes, les saucisses et les copines à Landru m'enchante... C'est pas chez Brisach ou Leroy Merlin que tu trouveras un machin pareil ! Je rappelle pour les absents, ceux qu'étaient aux wouaters ou les distraits de Pierre Richard, que j'ai narré pas plus tard que hier, une histoire où elle figurait en bonne place ! Reportez-vous au manuel !  Et comme je prends vite le melon, m'excite facile pour un rien ( ou moins que rien ), fallait que je vous fasse partager ce cliché qui, soyons-en sûr, figurera dans les annales des machins cuculs qu'on projette sur l'écran quand les cousins de la ville viennent respirer l'air pur de nos contrées, et que la soirée s'annonce longuette...
Faut savoir que non content d'avoir des heures supp non fiscalisées le soir du vingt-cinq décembre, le gredin à traîneau possède le droit à l'image de toutes les cheminées de France, de Navarre et de Papouasie occidentale... C'est comme les miches de la princesse britisch... Si tu publies sans son accord, tu passes à la casserole, tu raques un max... Alors vu mes finances, j'ai pris mes précautions... J'allais tout de même pas prendre le risque de finir dans le ruisseau cher à Rousseau pour un photomaton à deux balles !  Le vilain m'a quand même extorqué mes singles des Compagnons de la Chanson, les collants des Frères Jacques - qui contrairement aux autres couillons de la fable, ne dorment jamais - et l'obligation de nourrir le bourricot du t'it Jésus, lequel était parti pour d'autres aventures cette fameuse nuit de Noël... Ce type-là est un escrot, un vaurien pire qu'un député en fin de mandat, je vous le dis... Alors ne me dites pas que je ne me plie pas en quatre pour votre pomme, lecteurs chéris, que je m'embringue pas dans des histoires à la gomme pour votre fiole, vous seriez bien méprisants avec l 'Oteur qui malgré l'état de ses genoux n'hésite pas à faire des cabrioles... Des zig, des zag, en rentrant éteindre le gaz qui menaçait d'exploser le gourbi comme les frapadingues les statues de Palmyre.
S'en est fallu d'un cheveu que je retourne pioncer dans la cabane du bout du monde, près de la t'ite cheminée...
Carnets de voyage.
Editions Ulysse.

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