vendredi 22 décembre 2017

LE FACTEUR...

J'ai claqué la bise à Marinette. Lui ai demandé des nouvelles de son Poupinnet, de ses mômes et de ses animaux de compagnie. Poupinnet avait chopé un rhum des tropiques qui ne passait pas. Il soignait ses maux à grands coups de koktails et ça n'arrangeait pas son humeur... Les mioches étaient toujours des gredins qui faisaient des concours de crachat dans le salon, ce qui ne facilitait pas le ménage... Toujours à essuyer la morve sur le chambranle des portes, à chasser les mucus sous les armoires, les pollutions au fond des lits et la mauvaise haleine sous les lavabos... ( ? ). Ces morpions étaient pire la méduse qui l'avait piqué aux dernières vacances, quand Poupinnet avait gagné le championnat de drinks, et que le doc Knock l'avait gratouillé sous les aisselles... Que de souvenirs ! 
Quant aux bestioles... M'en parle pas ! qu'elle m'a dit en reniflant parce qu'il faisait froid sur ce trottoir en pente, et que le tarin de Marinette, c'est Pinocchio qui dit un mensonge. Il s'allonge comme une rumeur sur les séreaux zozos, et coule comme l'alambic de mon grand-père qui faisait jadis une sacrée bonne mirabelle, une mixture d'avant le jus de tofou, qui rendait tout le monde guilleret...
- Le chat a bouffé le ménate, ce qui est une bonne chose. Ce volatile faisait chier tout le monde en sifflant - faux - la Marseillaise pire les footeux à la Coupe du Monde. 
- Le chien ( qu'on appelait affectueusement Hermann en souvenir de son grand oncle, un as de l'aviation ! ) a pris un coup de sang. Il a croqué l'homme des Postes, euroseptique convaincu qui projettait de passer ses vacances en Autriche et en culotte de peau. 
Y'a fallut ( fallu ? ) piquer les deux bestiaux. Le facteur avait la rage...
Le merle bloogeur.

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