Putain de moine* ! C'est reparti... Chaud, chaud les marrons ! Je vous écris du chaudron plus moite que la bouillotte qui nous réchauffe les arpions l'hiver, quand on a le delco qui givre au fond du garage (?)... Grillé comme une gambas, le ventre à l'air, le poiscaille manque d'oxy, les piafs volent sur le dos, et les fourmis fourmillent comme d'hab... Dés le réveil, on mate le thermo qu'a chopé une fièvre de cheval, on rêve de Gelati Motta et de ventilo... Au secours Mister Freeze ! On a l'iceberg qui flotte au fond de la culotte, la banquise qui dérive vers les quateurs, la charpente qui craque, et comble de malheur, l'assiette de ma grand-mère que j'aimais tant, ( pas la grand-mère, l'assiette ! ) qui s'est fendue pire le vase de Soissons, tristement célèbre... 

Avouez que c'est pas de bol !Après les manifs, les réformes, les crimes racistes, le discours de Manu, le dernier album de B. Biolay, et ce satané virus, voilà qu'on se fade la kanicule qui mouille sous nos aisselles, et fout le mildiou à nos tomates... Si vous rajoutez le dérèglement climatique, les ours qui vont cul nu, les sapajous en folie, la sécheresse, les prix qui augmentent chez Madame Lulu ( pas d'argent, pas de cuisse ! ), les points d'exclam qui fleurissent comme le chiendent, vous étonnez pas que la fourmilière tourne bourrique... Que la boussole s'affole, et que votre serviteur soit très fatigué d'écrire des bêtises... Il va partir s'installer au fond du frigo, entre une motte de beurre rance, un restant de poulet-mayo, et si demain, il n'est pas au rendez-vous, ne vous étonnez pas. 

Il sera congelé.
*  ?

Journal Confus.