vendredi 23 juin 2023

 Décembre 1969. Le Summer of  love des sixties prend de méchants coups de surin dans la fiole. pendant que Mick fait dans son panty, et que les Anges de l'Enfer mettent tout le monde d'accord à grands coups de queues de billard, et autres amphés diaboliques. Le black Mérédith entre dans l'histoire... Deux gamins sont écrasés par un type qui conduit sous acide, et on retrouve un noyé sous un pont près du circuit d'Altamont. Une journée de merde ! dirait Vieille Suzanne qui n'a rien oublié des années de braises...
 La même année, je rencontre Louise. Elle travaille dans une banque, aime the Beatles, Jefferson Airplane, et Gérard Manset, chose peu commune à cette époque chez les employées de bureau. Enfin, je suppose... Il devait bien avoir à cette année-là quelques bouchers sanguinolents qui entre deux quartiers de boeuf, versaient une larmichette en écoutant Françoise Hardy, ou des flics patibulaires qui en loucedé, écoutaient Schubert pour se consoler des bastons du boulevard St Michel. On ne peut jamais savoir ce qu'apprécient les gens, et tous les coups sont dans la rature... J'ai moi-même été fan d'Hervé Vilard, et de Franck Fernandel dans mes années de doute... J'en garde encore des poux dans la tonsure qui me démangent les soirs de pleine lune, ou de repas trop arrosés...
 Quelques Sgt Pepper's plus tard, Louise s'en ira, sans doute ennuyée par mon addiction aux Rolling Stones. Je ne l'ai jamais revu. Ne restent plus que des vieilles galettes qui tournent dans ma tête. Ce qui, fort heureusement, ne met pas en péril mes amours d'antan.
Remember 1969. 

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