Trouvé ton messsage au réveil. J'aurais aimé te friser les moustaches à une heure si matinale, mais le proverbe africain dit " reveiller le lion qui dort, c'est salaud pour l'antilope", ou à peu près... Je ne suis pas fort en proverbes, ou aphorismes, fussent-ils pertinents ou couillosifs...
Ici, la musique bat son plein. Les vieux filous n'en ont pas fini avec nous. Les petis violons affolés par la voix de Jim ont quitté l'Hôtel sans payer leur note. Ils en seront quitte pour nous faire valser le jour de l'An dans les bras de rombières qui soupirent devant l'élégance du chef, pendant que leur descendance bâtarde roule comme des pierres, et s'acquoquine dans les riffs d'un band peu recommandable (Bad Co ?) Les guitares du XXe trébuchent, se prennent les cordes dans le tapis d'un piano vicelard ( Satie qui mal y pense), et bien sûr, le Zeppelin prend feu...
On me souffle dans le sonotone, que le centenaire Jimmy a pris son arrosoir pour le champs de navets. Sous ses airs de cul-béni, c'était le seul Président VRAIMENT rock and roll. On croisait volontiers à la Maison Blanche tous les chevelus des années septante qui roulaient peinards, les Lennon qui parlaient politique, Allman Brothers, et compagnie. Vous z'allez me dire, Barack, et le Boss, Bill, et son sax, Valéry et son accordéon, et Manu qui nous joue de la flute... La zizique, je vous dis... Et les accords de paix, on en fait quoi aujourd'hui ? On rigole...
Voilà que tu ouvres un oeil.
Il est temps que je me rendorme.
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