Un matin de voyage, me suis trouvé surpris
écoutant un message qui sortait du fourbi.
Non pas la voix du Père, qui tomberait du ciel
ni celle de la bergère qu'on appelait pucelle.
Rien qu'une mélopée douce, bien qu'un peu synthétique,
comme la chanson douce d'un chanteur anémique (?).
Cette voix racontait, non pas quelques potins
d'une concierge énervée par le chien du voisin,
ni quelques fariboles d'un auteur raté
qui faisait le guignol sur des rimes fatiguées.
Elle nous dit simplement, et sans alexandrins,
à cent mètres devant, au deuxième rond-point,
prenez la voie de gauche. Au feu ralentissez,
et là, sans anicroches, vous serez arrivé...
Tristes aventuriers sur nos chevaux vapeur,
ceinturés comme des cons, on n'a même plus peur
des fausses directions. De n'être plus à l'heure aux
rendez-vous manqués
de nos petites soeurs....
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